Dans son dernier ouvrage, « L’Homme seul », Frédéric Beigbeder plonge au cœur de sa relation complexe avec son père, un thème qu’il avait déjà effleuré dans « Un roman français » en 2009.
Avec ce nouveau récit, il peint le portrait intime d’un homme né à Pau et ayant trouvé son dernier repos à Guéthary, affirmant par la même occasion offrir à ses lecteurs l’une de ses œuvres les plus abouties.
Le romancier, à l’âge de 59 ans, livre un témoignage empreint de gravité sur un père à la fois libre et complexe, marqué par une certaine indifférence envers ses enfants.
Une révélation intime sur France Inter
Mardi dernier, le 7 janvier, Frédéric Beigbeder était l’invité de Léa Salamé sur France Inter. Lors de cette émission, il s’est confié sur le processus d’écriture de son livre, qui semble tenir une place particulière dans son cœur, en raison de la relation tumultueuse et amère qu’il entretenait avec son père.
Confidences personnelles et réponses franches
Au cours de l’interview, Beigbeder a également partagé des aspects de sa vie privée, répondant sans détour aux questions sur ses anciens vices.
Il a révélé avoir renoncé à l’alcool et à la drogue, préférant mener une vie conjugale épanouie : « Plus d’alcool, plus de drogue du tout et le plus de sexe possible avec ma femme », déclarait-il, provoquant l’amusement de Léa Salamé. Lorsque l’animatrice a introduit la question de l’amour, Beigbeder a simplement répondu : « C’est la seule raison de vivre ».
Une nouvelle vie avec Lara Micheli
Depuis 2011, Frédéric Beigbeder partage sa vie avec Lara Micheli, qui est de 25 ans sa cadette. Photographe et ancienne mannequin, elle joue un rôle clé dans la stabilisation de la vie autrefois chaotique de l’écrivain.
C’est une présence qui lui apporte équilibre et bonheur, comme il l’a souligné : « Avec elle, j’ai une vie plus équilibrée et heureuse, elle me maintient les pieds sur terre… en se foutant de ma gueule. Aucun mariage ne peut durer sans humour. »
L’humour, un antidépresseur quotidien
L’écrivain ne manque pas d’humour, même pour parler des tâches ménagères, qu’il aborde avec une légèreté surprenante : « J’adore aussi remplir et vider le lave-vaisselle. C’est le meilleur des antidépresseurs. Je recommande, c’est comme prendre un Xanax! », conclut-il. Cette approche détendue, couplée à ses engagements familiaux, dessine le portrait d’un homme transformé, profondément ancré dans sa nouvelle réalité familiale.