Au sein du clan Delon, une querelle familiale digne d’un scénario hollywoodien éclate autour de l’héritage de l’acteur légendaire Alain Delon.
Anthony, Anouchka, et Alain-Fabien Delon, les descendants de la star, sont empêtrés dans une lutte qui capte l’attention du public et des médias. La discorde a pris une tournure officielle lorsque Anthony a initié une procédure contre sa sœur Anouchka, accentuant ainsi les tensions familiales.
Actuellement, le débat se cristallise autour de la distribution de la fortune de Delon, dont la valeur est estimée entre 50 et 150 millions d’euros. Les enjeux de cette répartition sont exacerbés par l’état de santé fragile de l’acteur, témoin malgré lui des dissensions entre ses enfants.
Alors que Anthony et Alain-Fabien souhaitent que leur père finisse ses jours à Douchy, dans le Loiret, Anouchka préfèrerait qu’il réside à Genève, près d’elle. Les frictions se matérialisent également dans les préférences testamentaires : Anthony a révélé à BFMTV que selon les dispositions actuelles, Anouchka serait favorisée, héritant de la moitié de la fortune paternelle, laissant les deux frères se partager l’autre moitié à parts égales.
Jérôme Leprovaux, expert en droit des successions, explique dans Le Parisien que la législation française permet à Anouchka de bénéficier potentiellement de 50 % de l’héritage, grâce à la combinaison de la quotité disponible et de sa part réservataire en tant qu’enfant.
Cette configuration pourrait encore évoluer sous le droit suisse, plus avantageux pour la fille Delon. En Suisse, la quotité disponible s’élevant à 50 % du patrimoine permettrait à Anouchka d’obtenir jusqu’à deux tiers de l’héritage, réduisant d’autant la part des deux frères.