Les ovules femelles refusent d’être soumis. Ils jouent un rôle dominant et choisissent leur propre sperme
Une course ? Ah non ! Il n’y a jamais eu de course puisque le gagnant a déjà été désigné. En langage simple, l’ovule a déjà choisi le type de sperme qu’il laissera entrer.
Comme l’a étudié et expliqué le scientifique Joseph H. Nadeau, les ovules ne sont pas soumis et dociles, mais jouent un rôle clé dans le processus de reproduction. Et contrairement à l’idée reçue selon laquelle les spermatozoïdes se précipitent vers l’ovule, c’est en fait l’inverse qui se produit.
Comme l’explique le Pacific Northwest Research Institute, c’est l’ovule qui favorise ou écarte un spermatozoïde, ce qui rend la sélection sexuelle au niveau cellulaire elle-même plus complexe.
Il est étrange mais vrai qu’un processus aussi évident ait été mal évalué pendant tout ce temps.
Comment la loi de Mendel a été défiée ?
La loi de Mendel, par définition, est la loi de la ségrégation. Elle est également appelée la loi de l’héritage selon laquelle chaque parent est porteur de 2 copies de chaque gène.
L’étape suivante est le processus de « fertilisation aléatoire » durant lequel ces gènes sont divisés de manière aléatoire en gamètes qui ne portent qu’une seule copie. Toutefois, des études récentes ont mis fin à cette hypothèse.
Le Dr Nadeau a mené deux expériences distinctes qui laissent entrevoir une théorie différente. Son intention était de produire des ratios spécifiques prévisibles de combinaisons de gènes dans la descendance (en se basant bien sûr sur la loi de Mendel). Cependant, il n’y est pas encore parvenu.