La disparition d’Alain Delon à 88 ans à Douchy, un village qui sera aussi son dernier repos, a plongé la France dans une vague de tristesse.
Plus personnellement, elle laisse ses trois enfants, Anthony, Anouchka et Alain-Fabien, face à un deuil profond.
Cette perte intervient dans un contexte familial tendu, marqué par des mois de conflits internes exacerbés par des questions de succession et de résidence fiscale.
L’origine du conflit familial
Le décès d’Alain Delon a mis en lumière les tensions longtemps couvées au sein de sa famille.
Anthony et Alain-Fabien Delon ont publiquement accusé leur sœur Anouchka de vouloir déplacer leur père en Suisse, dans le but d’alléger les charges fiscales potentielles après sa mort.
Anouchka, quant à elle, a toujours réfuté ces accusations, affirmant vouloir simplement assurer à son père l’accès aux soins médicaux de ses médecins suisses.
Une réconciliation posthume ?
Anthony Delon à la rencontre des fans de son père ce matin à Douchy
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La mort semble toutefois avoir rapproché les frères et la sœur. Aux funérailles, un proche a révélé à Paris Match que la cérémonie, bien que sobre, avait été le fruit d’un effort conjoint.
« C’était si bien organisé que j’ai demandé à Anthony comment il s’était débrouillé. Il m’a répondu : ‘Ce n’est pas moi seul, mais tous les trois. Ensemble.’ », témoigne Nicole Calfan, une amie de la famille.
Ce geste d’unité est complété par un rapprochement symbolique entre Alain-Fabien et Anouchka, ce dernier ayant supprimé de ses réseaux sociaux un enregistrement controversé de sa sœur.
Vers une réconciliation durable ?
Ce réchauffement des relations pourrait être le début d’une paix durable entre les Delon.
La suppression de l’enregistrement par Alain-Fabien pourrait être interprétée comme un signe de volonté de réconciliation, ou du moins de respect mutuel retrouvé à la mémoire de leur père.
