
Un Médecin Au Cœur Du Scandale Plaide Coupable
Ce mercredi 23 juillet, la justice américaine vient de franchir un cap décisif. Le Dr Salvador Plasencia a reconnu sa culpabilité devant la cour fédérale de Los Angeles. Ce médecin californien risque désormais 40 ans de prison pour son rôle dans la mort de Matthew Perry, survenue en octobre 2023.
Les faits sont accablants. Plasencia n’était pas un simple praticien qui a mal tourné. Il était l’architecte d’un système d’exploitation cynique. Selon les procureurs, il achetait la kétamine au Dr Mark Chavez pour environ 12 dollars le flacon. Puis il se rendait personnellement au domicile de la star de Friends pour l’injecter lui-même ou la remettre à son assistant. Le prix de revente ? Jusqu’à 2 000 dollars par flacon.
Un profit de 16 600% sur la détresse d’un homme en rechute.
Mais le plus glaçant reste à venir. En septembre 2023, un mois seulement avant la mort tragique de Matthew Perry, les enquêteurs ont découvert un message effroyable envoyé par Plasencia : « Je me demande combien ce crétin va payer. »
Ces mots résument tout. Pour ce médecin, Matthew Perry n’était plus un patient à soigner, mais une source de revenus à exploiter. Une phrase qui révèle l’absence totale d’humanité derrière ce qui semblait être des soins médicaux.

La Descente Aux Enfers Orchestrée : 20 Flacons En 15 Jours
Cette phrase cynique révèle la méthode implacable mise en place par Plasencia. L’automne 2023 marque un tournant dramatique dans la vie de Matthew Perry. L’acteur, qui luttait contre ses démons depuis des années, rechute. Et ce médecin sans scrupules s’engouffre dans cette faille.
Le système est rodé. Plasencia s’approvisionne auprès du Dr Mark Chavez, déjà inculpé dans l’affaire. Puis il organise ses livraisons au domicile de la star. Pas question de laisser Perry venir au cabinet. Le médecin se déplace personnellement, seringue en main.
Le rythme s’accélère de manière vertigineuse. En l’espace de quinze jours seulement, 20 flacons de kétamine transitent entre les mains de Plasencia et celles de Matthew Perry. Une cadence infernale qui témoigne de l’état de dépendance croissante de l’acteur.
Parfois, Plasencia injecte lui-même le produit à son « patient ». D’autres fois, il confie la substance à l’assistant personnel de Perry, transformant ce dernier en complice malgré lui. Chaque flacon représente un pas de plus vers l’abîme. Et pour le médecin, un bénéfice colossal.
Cette mécanique implacable se met en place alors que Perry pense suivre un traitement médical légitime. Il ignore qu’il alimente en réalité une machine à profits qui exploite sa vulnérabilité. Une manipulation qui va durer jusqu’au drame final, le 28 octobre 2023.

Un Cercle Toxique De Profiteurs Autour De La Star
Cette manipulation ne se limitait pas au seul Dr Plasencia. L’enquête fédérale dévoile un réseau de cinq personnes qui ont toutes exploité la détresse de Matthew Perry pour s’enrichir.
Le Dr Mark Chavez occupe un rôle clé dans cette chaîne. Ce médecin californien a admis avoir fourni illégalement la kétamine à Plasencia. Son plaidoyer de culpabilité lui coûtera jusqu’à 10 ans de prison. Mais le personnage le plus glaçant reste Jasveen Sangha.
Surnommée « la reine de la kétamine » dans les milieux huppés d’Hollywood, cette dealeuse de 41 ans nie farouchement les accusations. Pourtant, selon les enquêteurs, c’est elle qui aurait vendu le flacon à l’origine de l’overdose fatale. Un crime qui lui vaut de risquer la perpétuité.
L’assistant personnel de Matthew Perry complète ce tableau sinistre. Il a accepté de plaider coupable, reconnaissant avoir facilité les livraisons de drogue en toute discrétion. Un autre intermédiaire, dont l’identité reste floue, a également avoué son rôle dans ce trafic organisé.
Tous ces individus gravitaient autour de l’acteur dans ses derniers mois. Perry pensait bénéficier d’un suivi médical légitime. En réalité, il nourrissait un cercle de vautours qui transformaient son mal-être en source de revenus. Chacun touchait sa commission sur cette descente programmée vers la mort.
Cette affaire révèle l’isolement tragique d’une star entourée de faux amis et de soignants corrompus.

Un Drame Qui Révèle Un Fléau Plus Large
Cet isolement tragique met en lumière un problème bien plus vaste que le seul cas Matthew Perry. L’acteur de Friends pensait suivre une thérapie légitime pour soigner son addiction. Dans ses mémoires, il avait pourtant parlé ouvertement de ses luttes contre la drogue et l’alcool.
En réalité, Perry se trouvait au centre d’un système perverti. Des professionnels de santé détournaient leur serment médical pour transformer sa vulnérabilité en machine à cash. Le détournement de médicaments puissants, même sous supervision médicale apparente, révèle une faille béante du système de soins américain.
Cette affaire dépasse le simple fait divers people. Elle expose comment certains médecins exploitent délibérément les patients les plus fragiles. Perry avait 54 ans, une fortune considérable, et surtout une addiction connue de tous. Le cocktail parfait pour des prédateurs en blouse blanche.
L’acteur semblait pourtant prêt à tourner la page de ses années sombres. Ses proches témoignent d’un homme qui voulait s’en sortir. Mais autour de lui, un cercle vicieux s’était formé : plus il était mal, plus ils s’enrichissaient.
Le drame de Matthew Perry illustre une dérive inquiétante : quand la médecine devient commerce, les patients deviennent des clients à exploiter. Sa mort sonne comme un avertissement sur les dérives possibles d’un système où l’argent prime sur l’éthique médicale.