
Les « Écureuils Zombies » Qui Terrorisent Les États-Unis
Après les « lapins zombies » aux excroissances grotesques, voici que l’Amérique découvre un nouveau cauchemar dans ses jardins. Des écureuils défigurés, le visage rongé par d’énormes tumeurs suintantes, apparaissent partout aux États-Unis. Les images qui circulent sur les réseaux sociaux glacent le sang.
La scène est banale au départ. Un habitant aperçoit un écureuil dans son jardin fin juillet. L’animal semble avoir quelque chose collé au visage – de la nourriture peut-être ? Mais en s’approchant, l’horreur se révèle. Cette masse informe fait partie de sa peau. Le témoin, sous le choc, lance un appel désespéré sur Reddit : « Any ideas what is going on with this little fella? »
Les témoignages se multiplient. Du Maine à la Virginie, les propriétaires découvrent ces créatures sorties d’un film d’horreur. Plaies béantes, excroissances verruqueuses, visages complètement déformés – les écureuils ressemblent à des morts-vivants. Les internautes les surnomment rapidement les « zombie squirrels ».
Les photos partagées montrent des animaux méconnaissables. Certains ont le museau entièrement recouvert de tumeurs purulentes. D’autres traînent des masses de chair qui pendent grotesquement. L’effroi gagne les réseaux sociaux, où les réactions oscillent entre dégoût et fascination morbide.
Ces apparitions inquiétantes ne sont pourtant que la face visible d’un phénomène bien plus répandu que ne l’imaginent les Américains.

La Variole De L’Écureuil : Une Maladie Plus Répandue Qu’On Ne Le Croit
La réponse à ces apparitions terrifiantes a un nom : variole de l’écureuil, également appelée fibromatose. Cette maladie naturelle frappe bien plus souvent qu’on ne l’imagine, mais reste invisible jusqu’à ce que les tumeurs défigurent complètement les animaux.
Shevenell Webb, biologiste spécialisée dans la faune sauvage du Maine, lève le voile sur ce phénomène inquiétant. Les écureuils contractent le virus près des mangeoires où ils se rassemblent en grand nombre, partageant leur salive. La contagion explose alors à une vitesse fulgurante.
« C’est comme quand vous avez une grande concentration de personnes. Si quelqu’un est malade et que c’est quelque chose qui se propage facilement, les autres vont l’attraper », explique l’experte. La comparaison avec nos rhumes hivernaux est saisissante – mais ici, les conséquences visuelles sont autrement plus traumatisantes.
Les excroissances verruqueuses peuvent atteindre des proportions monstrueuses, transformant ces petites créatures en véritables monstres de chair. Pourtant, contre toute attente, la plupart survivent. Seuls les cas extrêmes, où les tumeurs bloquent la respiration ou l’alimentation, s’avèrent fatals.
Webb tente de rassurer : « Pour la plupart, les écureuils atteints de variole sont juste vraiment horribles à regarder ». Mais cette explication scientifique ne suffit pas à calmer la panique qui s’empare des réseaux sociaux américains.

La Panique Virale Des « Zombies » Sur Les Réseaux Sociaux
Cette panique explose maintenant sur tous les écrans. Du Maine à la Virginie, les témoignages terrifiants se multiplient à une vitesse effarante. Les internautes découvrent l’horreur en direct dans leurs jardins et la partagent instantanément au monde entier.
Sur Twitter, la stupeur se transforme en cri de détresse : « Zombie squirrels?! Seriously?! FFS!! » hurle un utilisateur, incarnant l’incrédulité générale. Le surnom fait mouche – « écureuils zombies » devient viral en quelques heures, alimentant une hystérie collective sans précédent.
Les photos choquantes inondent Reddit. Un propriétaire angoissé questionne : « Les écureuils gris peuvent-ils survivre à la variole ? J’en vois plusieurs avec des symptômes précoces dans mon jardin ». D’autres tentent l’humour noir pour exorciser leur dégoût : « La variole de l’écureuil, mesdames et messieurs. Dieu merci, c’est seulement pour les écureuils ».
Mais la confusion règne. À l’Evelyn’s Wildlife Refuge, les équipes découvrent que certaines défigurations ne viennent pas de la variole mais de larves de mouches qui creusent sous la peau. Les images deviennent encore plus insoutenables.
L’avertissement tombe comme un couperet : « Seuls les réhabilitateurs qualifiés ou les vétérinaires devraient tenter d’extraire ces larves ». Face à cette apocalypse de chair à poil, l’Amérique découvre que la nature peut parfois dépasser la fiction d’horreur.

Aucun Danger Pour L’Homme Mais Vigilance Recommandée
Pourtant, derrière cette vision d’apocalypse, la science apporte un soulagement immédiat. La variole de l’écureuil reste strictement spécifique aux rongeurs. Aucun risque pour l’homme, les chats ou les chiens. Cette frontière biologique infranchissable protège nos foyers de la contagion.
La Commission des Ressources Fauniques de Caroline du Nord confirme : seuls de très rares cas ont touché des lapins domestiques. Une exception qui confirme la règle – cette maladie reste confinée dans le monde animal sauvage.
La transmission se fait par les insectes piqueurs. Le Département des Ressources Naturelles du Wisconsin décrit un mécanisme simple : « Les moustiques constituent probablement la principale voie de transmission entre écureuils ». Pas de contact direct nécessaire, juste ces minuscules vecteurs volants qui propagent le virus d’arbre en arbre.
Face à cette découverte terrifiante dans votre jardin, les experts martèlent une consigne absolue : gardez vos distances. Ne tentez jamais de capturer ces créatures. Retirez mangeoires et abreuvoirs si plusieurs écureuils infectés traînent dans les parages.
Car l’espoir existe bel et bien. Un témoignage bouleversant surgit des réseaux sociaux : « Il a vaincu la pire variole d’écureuil que j’aie jamais vue et se rétablit bien. De vilaines cicatrices mais une fonction presque complète et il recommence à socialiser ! »
La nature reprend ses droits. Ces survivants prouvent que derrière l’horreur se cache une remarquable capacité de guérison.