Un voyage idyllique à Hawaï a tourné au cauchemar pour une Américaine de 30 ans après qu’elle a consommé une salade contaminée par un parasite.
Ce qui a commencé par des brûlures insupportables aux pieds s’est transformé en une douleur généralisée, plongeant la jeune femme dans un enfer médical dont l’origine a été difficile à identifier.
Des symptômes mystérieux et insupportables
Tout a basculé après que la trentenaire a mangé une salade lors de son séjour à Hawaï. Les premiers symptômes, des brûlures intenses aux pieds, se sont rapidement propagés à l’ensemble de son corps, atteignant même sa tête. Face à l’inefficacité des analgésiques, elle s’est rendue aux urgences après trois jours de souffrance. Les médecins ont alors découvert un taux élevé d’éosinophiles, des globules blancs souvent associés à des allergies ou des infections parasitaires.
Une errance médicale sans réponses
Malgré plusieurs visites à l’hôpital, la cause de ses maux est restée inconnue. Les brûlures continuaient de s’étendre, résistant à tous les traitements. De retour chez elle, la situation a empiré : après avoir pris un somnifère, elle s’est réveillée dans un état de confusion totale, affirmant devoir préparer ses valises pour un voyage imaginaire. Son compagnon l’a immédiatement conduite à l’hôpital général du Massachusetts, où les médecins ont enfin commencé à percer le mystère.
Le voyage comme indice clé
Les spécialistes ont été intrigués par son parcours récent : la jeune femme avait visité la Thaïlande, le Japon, puis Hawaï. Ayant consommé des aliments crus lors de ses voyages, les médecins ont suspecté une infection parasitaire. Une ponction lombaire a révélé un taux alarmant de 694 globules blancs par microlitre, bien au-dessus de la norme (0 à 5). Ces résultats ont confirmé leurs soupçons.
Le ver pulmonaire du rat : un parasite redoutable
Les médecins ont diagnostiqué une angiostrongylose, une infection causée par le nématode Angiostrongylus cantonensis, également appelé ver pulmonaire du rat. Ce parasite se reproduit dans le tube digestif des rats, et ses larves sont expulsées via leurs excréments. Ces derniers sont ensuite ingérés par des limaces ou des escargots, qui peuvent à leur tour contaminer les plantes, comme la salade consommée par la patiente.
La jeune femme a finalement reçu un traitement à base d’anti-inflammatoires stéroïdiens et d’antiparasitaires pendant 14 jours. Bien que son état se soit amélioré, cette histoire rappelle les risques liés à la consommation d’aliments crus, surtout lors de voyages dans des régions tropicales. Ce cas, détaillé dans une étude médicale, souligne l’importance de la vigilance et des précautions sanitaires pour éviter de tels drames.