Ce matin, le monde médiatique français a été secoué par les révélations autour de la prochaine sortie du livre de Jordan Bardella, président du Rassemblement National, prévue pour le 9 novembre.
Publié par Fayard, désormais sous l’égide du groupe Bolloré, ce livre et sa promotion révèlent l’étendue de l’influence de Vincent Bolloré sur le paysage médiatique et éditorial français.
La machine médiatique de Bolloré semble s’être mise en marche pour la promotion du livre de Bardella, « Ce que je cherche ».
Selon les informations de Libération, diverses plateformes du groupe, incluant JDNews et Europe1, ont été mobilisées pour assurer une visibilité sans précédent à l’ouvrage, avec un premier tirage impressionnant de 155.000 exemplaires.
La planification inclut aussi des campagnes d’affichage sur les quais de gare SNCF, montrant un engagement total du groupe à soutenir cette publication.
Inquiétudes et Critiques
Cette stratégie de promotion n’est pas passée inaperçue et suscite l’inquiétude parmi les anciens et actuels salariés de Fayard, qui ont exprimé dans une tribune une grave préoccupation quant à la direction que prend leur maison d’édition.
Leur inquiétude porte sur l’utilisation potentiellement partisane de ressources éditoriales et médiatiques importantes pour propulser la carrière d’une figure politique spécifique, ce qui pourrait compromettre l’intégrité perçue du groupe éditorial.
Un Changement de Cap Éditorial?
Avec Lise Boëll, connue pour avoir élevé Éric Zemmour au rang d’éditorialiste reconnu, à la tête des éditions Fayard, le paysage éditorial semble prendre un tournant décisif.
Cette nomination et la publication de l’ouvrage de Bardella marquent peut-être une nouvelle ère pour Fayard, une ère où les lignes entre journalisme, édition et politique deviennent de plus en plus floues.