À l’approche de Noël, les foyers français s’affairent à préparer cadeaux, menus et décorations, tandis que les enseignes commerciales multiplient les opérations pour attirer les clients avant la fin de l’année.

Mais derrière cette effervescence festive, certains souvenirs de scandales ressurgissent, rappelant que même en période de fêtes, une polémique peut rapidement tout faire basculer. À mesure que décembre avance, l’esprit de Noël envahit l’Hexagone. Entre la recherche du cadeau parfait, la préparation d’un repas mémorable et le choix du traditionnel sapin, chaque famille s’organise avec enthousiasme. En période d’inflation, les consommateurs redoublent d’attention pour trouver les meilleures promotions, sans renoncer au plaisir de gâter leurs proches. Le menu, lui, reste un point d’orgue : dinde, chapon, fruits de mer ou bûche… les classiques demeurent indétrônables. Côté décoration, les tendances évoluent d’une année à l’autre, mais le rouge, le vert et le doré continuent de régner, auxquels s’ajoutent parfois le blanc ou l’argent pour une ambiance givrée.
Des enseignes sous pression à l’approche de 2026

Pour les magasins, les semaines précédant Noël représentent une part colossale du chiffre d’affaires annuel. Impossible donc de laisser planer la moindre polémique susceptible d’effrayer les clients. Chaque détail compte : mise en avant produits, vitrines, ambiance chaleureuse… Les enseignes s’efforcent de ne commettre aucun faux pas. Pourtant, certaines ont déjà vécu des crises mémorables, comme Marks & Spencer, pris dans une tempête médiatique à une période cruciale.
Le scandale Marks & Spencer : une caissière refuse d’encaisser du champagne
Il y a plusieurs années, la célèbre chaîne britannique a été menacée de boycott en pleine période de Noël, après un incident largement relayé dans la presse. Un client avait rapporté qu’une caissière voilée refusait de scanner sa bouteille de champagne en raison de ses convictions religieuses. Surprise, incompréhension, puis indignation : l’affaire avait rapidement pris de l’ampleur.
Le client, déconcerté, expliquait qu’on lui avait demandé de patienter pour être servi par un autre employé. Sur les réseaux sociaux, la colère avait explosé, et un groupe militant pour le boycott avait réuni plus de 8 000 soutiens.

Une polémique qui oblige l’enseigne à clarifier ses pratiques
Face à l’emballement, Marks & Spencer avait finalement réagi. L’enseigne expliquait appliquer depuis longtemps une politique interne visant à attribuer des postes compatibles avec les convictions religieuses de chacun, toutes confessions confondues. Certains salariés étaient ainsi affectés à des rayons ne nécessitant pas de manipuler alcool ou porc.
Mais dans ce cas précis, la règle n’avait pas été respectée : la caissière aurait dû être positionnée ailleurs. L’enseigne exprimait son regret que la salariée, très attachée à sa foi, ait été placée en caisse, exposant involontairement l’entreprise à une polémique nationale.










