Un drame d’une intensité tragique a frappé une famille britannique. En l’espace de trois semaines, Chantelle a perdu coup sur coup son frère et son père.
Le premier, David, est mort à seulement 41 ans. Le second, Norman, s’est effondré lors des funérailles de son fils, emporté par ce que ses proches décrivent comme un véritable « cœur brisé ». Le 31 juillet dernier, le corps de David Beilicki, 41 ans, a été retrouvé inanimé sur le canapé d’un proche, à Teesside, près de Middlesbrough. Ancien toxicomane, il suivait un programme d’abstinence et ses proches affirmaient qu’il était en voie de rétablissement. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes précises du décès. Sa disparition a laissé la famille sous le choc, mais rien ne pouvait préparer ses proches au drame qui allait suivre.
Le père terrassé lors des obsèques
Trois semaines plus tard, le 21 août, la famille se réunit à la chapelle Saint-Bède pour les funérailles de David. Alors que le cercueil de son fils fait son entrée, Norman White, 61 ans, s’effondre subitement. Transporté d’urgence à l’hôpital, il succombe à un probable infarctus. Ce passionné de boxe, entraîneur amateur, ne présentait pourtant aucun antécédent cardiaque connu.
Une famille brisée par la douleur
Sa fille Chantelle, encore bouleversée, raconte l’horreur de la scène : « Quand nous sommes entrés dans la chapelle et que nous nous sommes assis, j’ai regardé autour de moi et j’ai demandé : “Où est mon père ?” » Quelques instants plus tôt, Norman avait rendu son dernier souffle. Pour elle, la cause est évidente : « Je pense qu’il a littéralement eu le cœur brisé. »
Le syndrome du « cœur brisé »
Les médecins connaissent ce phénomène sous le nom de takotsubo ou cardiomyopathie de stress. Une émotion extrême, qu’il s’agisse d’un choc brutal ou d’un chagrin insurmontable, peut provoquer une défaillance cardiaque sévère. La perte de son fils unique a, semble-t-il, précipité la mort de Norman, laissant ses proches dans une douleur décuplée.
Un double deuil inimaginable
Pour Chantelle, qui a perdu à la fois son frère et son père en moins d’un mois, la tragédie paraît irréelle. « Cela a été tellement traumatisant, on n’aurait jamais imaginé qu’une telle chose puisse arriver », confie-t-elle. Désormais, cette mère de quatre enfants doit composer avec une absence insupportable et porter le souvenir d’un drame familial qui illustre, dans sa brutalité, la fragilité des liens de vie face à la douleur.