Un terrible accident sur l’autoroute A5, entre Turin et Aoste, a coûté la vie à un nourrisson de trois mois. Sur cette portion très fréquentée du Piémont, plusieurs véhicules seraient impliqués, certains ayant pris la fuite.

Une enquête a été ouverte pour tenter de reconstituer un drame d’une brutalité absolue. L’accident s’est produit samedi 6 décembre, à hauteur de Volpiano, sur l’autoroute reliant Turin à Aoste. Selon les premiers éléments, plusieurs véhicules seraient impliqués dans un enchaînement de chocs particulièrement violents, ce qui a immédiatement alerté les secours. Le parquet d’Ivrée a ouvert une enquête pour homicide involontaire par véhicule et délit de fuite, considérant la gravité des faits et la fuite de certains conducteurs impliqués. Les enquêteurs comptent s’appuyer sur les vidéosurveillance de l’autoroute pour identifier les plaques manquantes.
Des conducteurs soupçonnés de délit de fuite

Les autorités italiennes redoutent que deux conducteurs aient quitté les lieux sans porter assistance, un fait lourdement puni par la loi. Les policiers passent en revue les enregistrements afin d’établir les responsabilités et de vérifier si des témoins ont aperçu des manœuvres suspectes. Pendant ce temps, la mère de la victime, âgée de 35 ans et légèrement blessée, reste en état de choc. La municipalité de Volpiano a exprimé sa profonde émotion, son maire Giovanni Panichelli s’étant immédiatement rendu sur place pour soutenir les forces de l’ordre et les familles éprouvées.
Le nourrisson éjecté de la voiture lors de l’impact
Selon La Stampa, la Fiat 500X de la conductrice aurait quitté sa trajectoire avant de heurter un panneau signalétique, provoquant une perte totale de contrôle. Lors de la violente collision, le nourrisson a été éjecté hors du véhicule, avant d’être percuté par une autre voiture arrivant en sens inverse. La procureure Gabriella Viglione précise que l’enfant, installé dans son siège auto, n’était toutefois pas correctement attaché. Cette défaillance aurait tragiquement amplifié la gravité de l’accident, la projection sur l’asphalte ayant sans doute été fatale avant même l’impact secondaire.
Des zones d’ombre que l’enquête devra éclaircir

Les autorités devront déterminer si le décès résulte principalement de la projection hors du véhicule ou de la seconde collision. La procureure insiste sur la nécessité de reconstituer chaque étape : position du siège, vitesse des véhicules, angle de choc, comportement des autres conducteurs. Le drame met aussi en lumière les risques liés à une mauvaise installation du siège auto, même lors d’un court trajet. Le nourrisson, une petite fille, aurait eu trois mois le 12 décembre, un détail qui renforce le caractère déchirant de cette affaire.










