Figure incontournable du paysage médiatique, Stéphane Bern continue de surprendre.

Après trente années à captiver les Français à la télévision comme à la radio, l’animateur s’aventure désormais dans un domaine inattendu : la mode. Une diversification audacieuse qui suscite autant d’enthousiasme que de critiques, révélant les attentes toujours très fortes du public à son égard.
Depuis plus de trois décennies, Stéphane Bern s’est imposé comme l’un des visages les plus appréciés du petit écran, notamment à travers Secrets d’Histoire, devenu un véritable phénomène sur France 3. À 60 ans passés, l’animateur choisit pourtant d’élargir son horizon professionnel, porté par l’envie de créer et de défendre des causes qui lui tiennent à cœur.

C’est ainsi qu’il annonce la naissance de sa marque de vêtements, Paris Le Perche, conçue en partenariat avec la SPA. Une initiative engagée, pensée comme une collection responsable et solidaire. Chaque t-shirt vendu reverse deux euros à la protection animale, de quoi financer quatre repas en refuge — un geste que l’animateur assume avec fierté.
Malgré ces objectifs louables, la marque n’a pas échappé aux critiques, particulièrement sur un point sensible : la fabrication au Portugal et non en France.
Certains internautes ont souligné une incohérence entre le discours régionaliste et la production délocalisée. “Et ce n’était pas possible que ce soit produit en France ?”, interroge l’un d’eux.
D’autres s’indignent du manque de soutien à l’industrie textile hexagonale, rappelant que le prix de vente — 55 euros le t-shirt — permettrait selon eux une fabrication locale. Une remarque qui a nourri un débat plus large sur la cohérence entre engagement territorial et choix de production.
Le soutien immédiat de Yori Bailleres

Face à la polémique, Yori Bailleres, compagnon de Stéphane Bern, a pris la parole pour apaiser les tensions. Respondant à un commentaire regrettant l’absence de fabrication française, il concède : “Je suis d’accord, on va y venir.”
Une réponse qui laisse entendre que la marque ambitionne, à terme, une production hexagonale. Un geste perçu comme une tentative d’écoute et d’ajustement, dans un contexte où le public attend beaucoup des personnalités engagées.
Si Stéphane Bern reste un pilier de France Télévisions, il a récemment opéré un virage discret mais notable à la radio. Après plusieurs années sur Europe 1, il quitte la station privée pour rejoindre les antennes publiques d’Ici (ex-France Bleu).
Il y anime désormais une chronique quotidienne, retrouvant un contact direct avec les auditeurs, dans un format plus court mais toujours empreint de son enthousiasme et de sa passion pour le patrimoine.










