Les facteurs de risque
Il existe un certain nombre de raisons pour lesquelles une personne peut être atteinte de ce trouble.
La génétique : Souvent, le trouble est héréditaire et a un rapport avec la dopamine. Il s’agit de la substance chimique présente dans notre cerveau qui est liée à la récompense et au plaisir, et certaines personnes y sont plus sensibles.
Changements cérébraux et sexe : Oui, les femmes sont plus susceptibles de souffrir de l’hyperphagie boulimique que les hommes. Rien qu’aux États-Unis, 3,6 % des femmes en souffrent, contre 2 % des hommes. De plus, les personnes qui souffrent de ce trouble semblent avoir une structure cérébrale altérée et moins de contrôle sur ce qu’elles mangent.
Problèmes liés à son apparence physique et obésité : Les personnes qui font des crises de boulimie ont généralement une opinion très négative de leur corps et, dans de nombreux cas, sont en surpoids ou souffrent d’une obésité grave.
Problèmes psychologiques : Les traumatismes de l’enfance, les phobies, la dépression ou le syndrome de stress post-traumatique peuvent amener les personnes à se tourner vers la nourriture pour faire face à leurs problèmes psychologiques.
Les risques liés à la santé
Près de 50 % des personnes souffrant d’hyperphagie boulimique sont également obèses, ce qui les expose à un risque très élevé de développer plusieurs problèmes de santé. Parmi les problèmes les plus courants, on peut citer le diabète, les troubles du sommeil, les douleurs chroniques, l’asthme et le syndrome du côlon irritable.
En raison de ces facteurs, ces personnes sont plus susceptibles de se retrouver dans un établissement de santé pour y être prises en charge. Par ailleurs, les personnes atteintes de ce trouble de l’alimentation ont déclaré avoir également des problèmes d’interactions sociales.