
Une Découverte Glaçante Dans La Seine
Mercredi 13 août, un voyage en RER C vire au cauchemar. Un passager scrute distraitement la Seine depuis son wagon quand une forme sombre attire son regard. Ce qui flotte à la surface n’a rien de naturel. Un corps dérive dans les eaux troubles. L’homme alerte immédiatement les autorités.
Les policiers se rendent rapidement au niveau du 1, rue du Docteur-Roux à Choisy-le-Roi. La confirmation tombe : il s’agit bien d’un homme immergé. Mais l’intervention prend une tournure glaçante lorsque la brigade fluviale arrive en renfort. Les plongeurs ne découvrent pas un seul cadavre, mais quatre corps dispersés sur quelques dizaines de mètres.
La scène est saisissante. Quatre hommes adultes flottent dans la Seine. Trois d’entre eux portent encore leurs vêtements complets, tandis que le quatrième ne porte ni pantalon ni sous-vêtements. L’état des dépouilles révèle qu’elles dérivent depuis plusieurs jours. Trois corps présentent un état de décomposition avancé qui complique déjà l’identification.
Cette découverte fortuite d’un usager du RER C déclenche une enquête d’envergure. La brigade criminelle est saisie du dossier. Car derrière cette macabre trouvaille se cache une réalité plus sombre que les enquêteurs vont progressivement mettre au jour.

L’Autopsie Révèle Un Homicide Par Étranglement
Cette réalité plus sombre se précise rapidement à l’Institut médico-légal de Paris. Les experts décortiquent méthodiquement chaque dépouille. Le verdict tombe comme un couperet : un des quatre hommes a été assassiné.
« L’autopsie pratiquée à l’Institut médico-légal de Paris révèle un étranglement », confie une source proche du dossier. Les marques sur le cou ne trompent pas. Cette victime n’est pas morte de causes naturelles comme les trois autres. Elle a été tuée par strangulation avant d’être jetée dans les eaux de la Seine.
Le parquet de Créteil ne perd pas une seconde. Dès les résultats connus, la brigade criminelle reçoit l’ordre d’approfondir l’enquête sur cette victime spécifique. L’affaire bascule dans une tout autre dimension. Il ne s’agit plus seulement de quatre noyés mystérieux, mais d’un véritable crime.
Les enquêteurs reconstituent déjà les premiers éléments. Le meurtrier – ou les meurtriers – pensaient sans doute que le corps disparaîtrait dans le fleuve. Ils ne pouvaient imaginer qu’il resurgirait au même endroit que trois autres cadavres. Cette coïncidence macabre transforme une découverte tragique en scène de crime. L’identification des victimes devient désormais cruciale pour démêler cette sombre histoire.

L’Hypothèse D’Un Corps Jeté À L’Eau
Cette coïncidence troublante guide désormais les investigations. Les enquêteurs reconstituent un scénario qui glace le sang. Le meurtrier pensait agir dans l’ombre, se débarrasser discrètement de sa victime dans les eaux sombres de la Seine.
« L’hypothèse la plus probable désormais, c’est que le ou les meurtriers ont jeté à l’eau leur victime sans se douter qu’elle se retrouverait à proximité d’autres cadavres », explique une source proche du dossier. L’assassin ignore tout de la présence des trois autres corps. Il choisit ce tronçon de fleuve pour faire disparaître les preuves de son crime.
Le hasard macabre transforme son plan en cauchemar. Au lieu de couler dans l’anonymat, la victime étranglée rejoint ce charnier aquatique improvisé. Les courants de la Seine rassemblent les quatre dépouilles sur quelques dizaines de mètres, créant cette scène d’horreur découverte par le passager du RER C.
Mais l’identification pose de sérieux défis aux enquêteurs. « Ces corps sont très abîmés. L’identification n’est pas facile du tout », poursuit la source. Trois des cadavres, en décomposition avancée depuis plusieurs jours, résistent aux techniques classiques d’identification. Seule la victime d’homicide, plus récente, offre des pistes exploitables.
Cette différence d’état devient un indice crucial. Elle confirme que le meurtre et l’abandon du corps sont récents, contrairement aux trois autres décès.

Une Victime Identifiée, Trois Mystères À Élucider
Cette course contre la décomposition livre ses premiers résultats. Parmi les quatre hommes repêchés, seule la victime de l’homicide a pu être identifiée par les enquêteurs. Les services de police ne la connaissaient pas, mais ses proches la recherchaient activement. Une disparition inquiétante qui trouve sa tragique conclusion dans les eaux de la Seine.
« Sur les quatre cadavres, c’est celui qui est le plus récent. Les trois autres sont en état de décomposition avancée », précise la source proche du dossier. Cette différence d’état confirme la chronologie : le meurtre par étranglement est survenu il y a quelques jours seulement, contrairement aux trois autres décès naturels qui remontent à plusieurs semaines.
L’identification des trois autres victimes représente un défi colossal. Leurs corps, ravagés par les eaux et le temps, ne livrent que difficilement leurs secrets. Les policiers de Choisy-le-Roi poursuivent leurs investigations, croisant les fichiers de personnes disparues et multipliant les analyses scientifiques.
Cette enquête à double face divise désormais les forces de l’ordre. D’un côté, la brigade criminelle traque l’assassin de la victime étranglée. De l’autre, les policiers locaux tentent de rendre leur identité aux trois inconnus de la Seine. Trois familles quelque part attendent encore des nouvelles de leurs proches.
Le fleuve garde jalousement ses mystères, mais les enquêteurs comptent bien percer chacun d’eux.