Le jeudi 19 décembre marque la conclusion du procès concernant l’assassinat tragique de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie à Conflans-Sainte-Honorine.
Ce drame survenu le 16 octobre 2020 a vu Samuel Paty être violemment assassiné à proximité de son école. Le verdict pour les 8 individus impliqués est attendu pour le vendredi 20 décembre à partir de 20 heures.
Clôture du procès de l’assassinat de Samuel Paty
Après plusieurs années de procédures, le procès pour l’assassinat de Samuel Paty a pris fin. Ce crime, perpétré par Abdoullakh Anzorov, un jeune Tchétchène de 18 ans qui fut ensuite neutralisé par les forces de l’ordre, a profondément marqué la France.
Le procès, se tenant devant la cour d’assises spéciale de Paris, aborde non seulement le sort des accusés mais aussi des questions plus larges concernant la sécurité des enseignants et la liberté pédagogique.
L’impact émotionnel sur la famille Paty
Gaëlle Paty, la sœur de Samuel, s’est exprimée sur le plateau de « C à vous » sur France 5. Visiblement émue, elle a souligné l’importance de ce procès non seulement pour sa famille mais aussi pour l’ensemble du corps enseignant en France.
« C’est un procès pour l’école, pour tous les collégiens, lycéens et pour tous les enseignants de France, en fait, » a-t-elle déclaré, mettant en avant l’attente et les espoirs placés dans la justice.
Les peines requises et les plaidoiries des accusés
Le parquet national antiterroriste a proposé des peines allant de 18 mois avec sursis à 16 ans de réclusion, ciblant notamment Azim Epsirkhanov pour la peine la plus sévère.
La campagne de cyberharcèlement qui a précédé le meurtre de Paty est au cœur des accusations. Des figures telles qu’Abdelhakim Sefrioui et Brahim Chnina se sont défendues en rejetant les accusations de terrorisme.
« Je n’ai rien à voir avec ce crime indigne de l’humanité toute entière, » a déclaré Sefrioui, tandis que Chnina insistait sur son rejet du terrorisme et sur son engagement supposé envers la communauté.