Dans une soirée européenne marquée par l’incertitude et les résultats inattendus, la presse espagnole a eu du mal à digérer les défaites consécutives des clubs de Liga en Ligue des champions.
Des revers qui ont sonné le glas de l’invincibilité du Real Madrid et ont mis en lumière les difficultés tactiques de l’Atlético de Madrid.
Les médias espagnols ont été unanimes dans leur désarroi face aux résultats de la Ligue des Champions où non seulement le Real Madrid a vu sa série d’invincibilité s’arrêter brutalement, mais l’Atlético de Madrid et Gérone ont également subi des revers.
Le quotidien Marca a résumé la situation avec une une poignante: « Nuit noire ». Tandis qu’As a pointé du doigt les répercussions du derby madrilène récent sur la performance des équipes.
Des critiques ciblées sur les performances
Le niveau de jeu de l’Atlético et du Real a été sévèrement critiqué. Selon Marca, le Real a paru « à plat et sans idée » durant la majeure partie du match contre Lille, reflétant un manque de dynamisme et d’inventivité criant.
As a également souligné un changement notable dans l’attitude de certains joueurs clés, citant des performances en baisse de Vinicius et Bellingham, ce dernier semblant perdu dans un rôle altéré depuis l’arrivée de Mbappé.
Les ajustements tactiques d’Ancelotti en question
Carlo Ancelotti, entraîneur du Real Madrid, a fait face à de nombreuses interrogations concernant ses choix tactiques, en particulier l’intégration de Kylian Mbappé dans un schéma en 4-3-3.
Cette adaptation a semblé peu fructueuse, amenant Ancelotti à revenir au 4-4-2 lors des derniers matchs.
Cette instabilité tactique est apparue particulièrement lors du match à Lille, où le manque de cohésion défensive et l’impact limité de Mbappé ont été palpables.
Réactions et analyses post-match
L’impact de cette défaite a été largement débattu, notamment dans l’émission El Chiringuito, où les opinions étaient partagées.
Certains analystes ont critiqué Ancelotti pour le rythme lent du jeu, tandis que d’autres ont défendu l’entraîneur, blâmant les joueurs pour leur manque d’engagement.
La défaite a été perçue non seulement comme un échec tactique mais aussi comme une « cure d’humilité » nécessaire pour un club habitué aux succès.