La vie privée de Rachida Dati refait surface à l’ombre de ses ennuis judiciaires.
Alors que la ministre démissionnaire de la Culture doit comparaître en 2026 pour corruption et trafic d’influence, l’identité et la filiation de sa fille unique, Zohra, rappellent une autre affaire médiatisée : la reconnaissance tardive de Dominique Desseigne comme père et le versement d’une pension alimentaire jugée modeste.
Le tribunal de Paris a fixé au 16 au 28 septembre 2026 le procès de Rachida Dati. Soupçonnée d’avoir touché 900 000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil auprès de RNBV, filiale de Renault-Nissan, l’ancienne garde des Sceaux devra répondre aux accusations de corruption et trafic d’influence aux côtés de Carlos Ghosn. Selon le Parquet national financier, ces sommes auraient masqué des activités de lobbying, interdites pour un parlementaire européen.
Zohra, une présence discrète aux côtés de sa mère
Rachida Dati, mère d’une fille unique née en janvier 2009, reste très protectrice de la vie privée de son adolescente. À 16 ans, Zohra ne fait aucune apparition médiatique, contrairement aux enfants d’autres personnalités politiques. Mais comme Giulia Sarkozy auprès de son père, l’adolescente pourrait être un soutien silencieux pour sa mère lors de ce futur procès.
La reconnaissance tardive de Dominique Desseigne
Longtemps, l’identité du père de Zohra est restée entourée de mystère. Rapidement, des rumeurs avaient pointé vers Dominique Desseigne, alors PDG du groupe Barrière. Après une bataille judiciaire, la justice a tranché en 2014, reconnaissant officiellement l’homme d’affaires comme père, malgré son refus de se soumettre à un test ADN. Ce refus avait été interprété par les magistrats comme un aveu tacite.
Une pension jugée “modeste”
Suite à cette décision, Dominique Desseigne a été condamné à verser une pension alimentaire de 2 500 euros par mois, rétroactive depuis la naissance de Zohra. Rachida Dati réclamait 6 000 euros, mais la justice a retenu une somme bien inférieure, considérée comme modeste au regard de la fortune de l’industriel.
Héritière légitime d’un empire familial
Aujourd’hui, Zohra grandit auprès de sa mère, loin des projecteurs. Mais en tant que fille reconnue de Dominique Desseigne, elle reste héritière d’un patrimoine colossal. En 2022, Challenges estimait la fortune de son père à 650 millions d’euros ; deux ans plus tard, elle franchissait le cap du milliard, plaçant la famille Desseigne-Barrière au 132ᵉ rang des fortunes françaises. Ses demi-frère et demi-sœur, Alexandre et Joy, ont pris la tête du groupe Barrière, mais Zohra conserve sa place légitime dans cette dynastie économique.