Fragilisé par un licenciement retentissant puis rattrapé par une tragédie familiale, Rachid M’Barki tente aujourd’hui de reconstruire sa vie à distance du tumulte médiatique.

L’ancien présentateur de BFMTV, mis en cause pour corruption, revient avec émotion sur la disparition de sa mère, survenue quelques mois après l’éclatement de l’affaire. En février 2023, Rachid M’Barki est évincé de BFMTV pour faute grave. On l’accuse alors d’avoir diffusé des brèves suspectes dans les « Journaux de la nuit », au bénéfice de puissances étrangères. Le journaliste est soupçonné d’avoir relayé des contenus concernant le Qatar, le Soudan, le Cameroun ou encore le Maroc, en échange de rétributions financières. Mis en examen pour « abus de confiance » et « corruption privée passive », il se retrouve propulsé au cœur d’une affaire retentissante qui brise son parcours professionnel.
Une mère affaiblie confrontée à la violence médiatique

Ce tumulte survient alors que sa mère, très âgée et fragile, ignore encore les accusations visant son fils. Rachid M’Barki avait tout fait pour l’épargner, mais durant un séjour au Maroc à l’été 2023, elle finit par apprendre la vérité. Les voisins, amis et connaissances la questionnent sans relâche, amplifiant son angoisse. Cette pression incessante provoque deux malaises, dont un fatal. « Cela lui a coûté la vie », confie le journaliste dans Maroc Hebdo, bouleversé par cette succession de drames qu’il n’aurait « jamais imaginés ».
Une reconversion loin de l’agitation française
Depuis l’affaire, Rachid M’Barki a choisi de se faire plus discret en France. Installé entre Casablanca et Tanger, il tente de se reconstruire. Il anime désormais une émission quotidienne sur Medi 1 TV, un ancrage professionnel qui lui apporte une forme de stabilité. Cette nouvelle vie lui permet de se relever, malgré les séquelles laissées par l’affaire et la perte de sa mère.










