Louer un logement est souvent perçu comme une perte financière, incitant de nombreux locataires à rêver de devenir propriétaires.
Heureusement, pour les primo-accédants, le prêt à taux zéro (PTZ) offre une opportunité en or de franchir ce pas sans les fardeaux des intérêts supplémentaires.
Initié en 1995, le PTZ a évolué au fil des années pour s’adapter aux réalités du marché immobilier. Ce dispositif est exclusivement destiné à l’achat d’une résidence principale.
Toutefois, il a subi des restrictions récentes : depuis 2024, il ne permet plus l’acquisition de nouveaux appartements en zones tendues, ni de maisons individuelles.
Aujourd’hui, le PTZ est principalement orienté vers l’achat de logements anciens nécessitant des rénovations dans des zones moins demandées, conditionnant le financement à des travaux représentant au moins 25 % du prix d’achat.
Modifications Législatives en Vue
Les changements potentiels dans la législation du PTZ suscitent un vif débat parmi les législateurs. François Jolivet, député du parti Horizons, a proposé l’amendement 2080 pour étendre le PTZ à l’ensemble du territoire national, incluant tous types de logements, neufs ou anciens, avec une volonté de stimuler les transactions immobilières à travers le pays.
Parallèlement, Inaki Echaniz du groupe socialiste, souhaite que le PTZ couvre tous les logements anciens, indépendamment des rénovations, une proposition qui n’a cependant pas trouvé écho favorable chez le ministre du Budget en raison de son coût significatif pour les finances publiques.
Perspectives et Défis Budgétaires
Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a exprimé son intention de réformer le PTZ d’une manière qui équilibre les aspirations à la propriété et la nécessité de contrôler les dépenses publiques.
Son approche envisage de maintenir le focus sur les biens anciens nécessitant des rénovations, tout en réfléchissant à l’impact budgétaire de telles mesures.