Patrick Sébastien n’a jamais été homme à arrondir les angles. À 71 ans, l’ancien animateur du « Plus Grand Cabaret du monde » continue de cultiver une parole libre, parfois abrasive, qui ne laisse personne indifférent.

Invité dans l’émission Le Crayon ce dimanche 9 novembre, Patrick Sébastien participait à la séquence « Peuple ou pas peuple ? ». Le principe : juger si certaines personnalités sont selon lui proches de la réalité du pays. Après avoir salué Kylian Mbappé comme un « représentant du peuple », il a nettement changé de ton lorsque le nom de Léa Salamé a été cité. L’artiste a immédiatement reconnu qu’il n’appréciait pas la journaliste, évoquant un « contentieux » plus ancien.
Un souvenir télévisé qui a laissé des traces
Patrick Sébastien affirme qu’une tension remonte à un ancien plateau de télévision, lors de la sortie d’un précédent livre. Selon lui, Léa Salamé aurait brandi un passage qu’il n’aurait jamais écrit, en lui reprochant d’avoir tenu des propos dégradants sur les femmes. Il raconte avoir demandé à la journaliste de montrer la page en question, ce à quoi elle aurait répondu qu’elle avait « oublié son livre ». Pour l’animateur, cet épisode symbolise tout ce qu’il déteste dans certains formats d’interview.
Une critique du journalisme jugé « piégeur »
Dans ce type de posture médiatique, Patrick Sébastien voit une forme de mise en scène qu’il rejette profondément. « Je n’aime pas cette façon de piéger les gens », insiste-t-il, accusant une partie du milieu journalistique de préférer la provocation à l’échange. Il dit privilégier la franchise, le face-à-face direct et honnête, loin de ce qu’il considère comme des stratégies de déstabilisation.
Mélenchon et « les Insoumis » également dans la ligne de mire
La journaliste de France 2 n’a pas été la seule visée. Au cours de la même émission, Patrick Sébastien a également pointé Jean-Luc Mélenchon et son mouvement politique, estimant que ce dernier profiterait d’un « réservoir électoral ». Sans remettre en cause l’engagement personnel du leader, il soutient que la recherche de voix garantit des financements publics pour le parti. Un calcul selon lui difficile à ignorer en politique.
« Insoumis » ou soumis à leur chef ?
L’artiste est allé encore plus loin en remettant en cause le nom même de La France insoumise. « Moi, je suis un insoumis. Eux, ils sont soumis à leur chef », a-t-il lancé, estimant que l’organisation du mouvement est davantage verticale que revendiquée. Une manière de dire qu’un mot peut parfois masquer une réalité totalement opposée.










