Deux jours après la clôture des Jeux Olympiques de Paris 2024, la députée de La France Insoumise, Danièle Obono, a été confrontée à une série de questions critiques sur l’engagement de son parti pendant les jeux, lors de son passage sur le plateau de franceinfo.
Entre déclarations politiques et polémiques, cette intervention souligne la tension persistante entre les sphères sportive et politique.
Lors de son interview sur franceinfo, Danièle Obono a dû répondre aux remarques des journalistes Brigitte Boucher et Benjamin Fontaine concernant la « grande discrétion » des élus de gauche durant les Jeux Olympiques.
À cette occasion, elle a exprimé son admiration pour les performances et l’organisation des jeux, tout en évitant soigneusement de se positionner de manière tranchée sur le déroulement de l’événement lui-même, préférant mettre en avant les accomplissements sportifs et organisationnels.
Entre fierté et réticence
Interrogée sur sa fierté quant aux réalisations des Jeux, Danièle Obono a semblé réticente à s’engager dans une polémique.
Elle a souligné le caractère inopportun des critiques constantes envers son parti, illustrant le climat de tension politique qui continue de marquer même des événements célébrant l’unité et le sport.
Critiques politiques en marge des jeux
Le contexte de l’interview était également chargé d’autres déclarations politiques récentes, notamment celles de la députée insoumise Ersilia Soudais critiquant la France pour son interdiction du port du voile pour les athlètes pendant les jeux.
Cette position a provoqué une vive réaction de Prisca Thevenot, porte-parole du gouvernement, qui a accusé La France Insoumise d’indécence.
Ces échanges montrent comment les Jeux Olympiques peuvent également devenir un terrain de confrontations idéologiques, reflétant les divisions plus larges au sein de la société française.
Une défense du droit à la pause
Face à la critique de ne pas avoir été active sur les réseaux sociaux pendant les jeux, Danièle Obono a défendu le droit des politiques à prendre des vacances, arguant que « on n’est pas obligé de donner son avis sur tout ».
Cette déclaration résume bien la tension entre les attentes publiques envers les figures politiques pour qu’elles réagissent en continu aux événements, et le besoin parfois de recul et de silence.