La scène politique française s’anime à nouveau avec des manœuvres et des intrigues dignes d’une série dramatique, alors que des spéculations entourent la nomination du prochain Premier ministre.
Ce matin, l’attention médiatique était concentrée sur l’Élysée, où Emmanuel Macron a reçu François Bayrou, le maire de Pau et figure notable de la politique française, ayant occupé plusieurs postes ministériels.
Cet entretien a alimenté les spéculations sur la possible nomination de Bayrou au poste de Premier ministre, un sujet brûlant depuis plusieurs jours sans confirmation officielle.
Retour à la Politique des Partis
Selon Franz-Olivier Giesbert, éditorialiste invité sur le plateau de BFMTV, la situation politique actuelle rappelle les dynamiques complexes de la IVe République, où les exigences partisanes dominaient la scène politique.
« C’est le retour, tout simplement, du régime des partis, » a-t-il commenté, soulignant une rupture avec la tradition politique stable de la Ve République initiée en 1958.
Des Macronistes Peu Audibles
Apolline de Malherbe, journaliste à BFMTV, a fait remarquer la discrétion inhabituelle des figures proches du président, citant l’absence médiatique récente de personnalités telles que Gabriel Attal et Gérald Darmanin.
Cette observation a mené à des discussions sur les luttes internes au sein du parti, exacerbées par des récents événements impliquant d’autres membres éminents comme Roland Lescure.
Une Situation de « Grande Magouille »
L’ambiance décrite par Giesbert est celle d’une « grande magouille », terme qu’il utilise pour décrire les négociations et les conflits en coulisses qui semblent paralyser la sélection du nouveau Premier ministre.
Cette expression a même suscité un rire nerveux de la part de la journaliste, révélant l’absurdité perçue de la situation.
Pressions et Incertitudes
Giesbert a également noté que le président Macron semble subir des pressions de toutes parts, une situation qui l’oblige à négocier et à modifier ses décisions sous contrainte.
Ce tableau d’une présidence assiégée contraste avec l’image de contrôle et de décision rapide souvent associée à la fonction.