Le dimanche 18 août, le cinéma français a perdu l’une de ses plus grandes figures, Alain Delon, décédé à l’âge de 88 ans.
Ses obsèques, tenues en toute intimité le samedi suivant dans son domaine de Douchy, ont été marquées par des hommages émus et une attention particulière à son fidèle compagnon, le chien Loubo, dont le destin après la disparition de son maître a suscité une vive émotion et de nombreuses interrogations.
Dans la discrétion de son domaine familial, les proches d’Alain Delon lui ont rendu un dernier hommage.
La cérémonie a rassemblé seulement un cercle restreint d’amis et de famille, conformément aux désirs de l’acteur, qui avait exprimé des volontés claires concernant ses funérailles et le sort de son chien, Loubo, souhaitant que ce dernier le rejoigne dans l’au-delà si sa propre mort survenait en premier.
Le destin de Loubo
Cependant, la Fondation Brigitte Bardot a rapidement rassuré le public en annonçant que Loubo ne serait pas euthanasié.
Les responsables de la fondation et les proches de Delon ont confirmé que Loubo avait « sa maison et sa famille » et continuerait à vivre entouré de ceux qui l’avaient aimé aux côtés de l’acteur.
Cette annonce a apaisé les craintes du public et assuré que le chien serait bien pris en charge.
Un nouveau foyer pour Loubo
Mort d’Alain Delon : son chien Loubo ne sera pas euthanasié, contrairement au souhait de l’acteur https://t.co/20BtiSYuKg
— CNEWS (@CNEWS) August 20, 2024
Le mystère autour du futur gardien de Loubo a été résolu le 27 août lorsque la fondation a révélé que Rosalie van Breemen, l’ex-compagne de Delon et mère de deux de ses enfants, avait adopté le berger malinois.
Le choix de Rosalie n’est pas surprenant, compte tenu de son histoire avec Delon et de son engagement envers leurs enfants communs, Anouchka et Alain-Fabien, nés de leur union qui avait débuté sur les plateaux en 1987.
Lors des obsèques, Rosalie van Breemen a été aperçue avec Loubo, qui a également assisté à la cérémonie.
D’après des témoins, le chien parcourait librement la chapelle durant la messe, marquant de sa présence discrète mais significative cet adieu à son maître.