Le 18 août 2024 a marqué la fin d’une époque pour le cinéma français avec le décès d’Alain Delon à l’âge de 88 ans.
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Entouré de ses trois enfants et de son fidèle compagnon canin, Loubo, l’acteur s’est éteint paisiblement dans sa résidence de Douchy.
Les obsèques, tenues le 24 août, ont été l’occasion d’un hommage poignant, soulignant la profondeur et la complexité de sa vie tant célébrée.
La cérémonie intime a eu lieu sous la chapelle de la propriété de Douchy, orchestrée par Monseigneur Jean-Michel Di Falco.
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Dans un discours émouvant, il a rappelé les défis et les triomphes de Delon, notamment son couronnement tardif au Festival de Cannes 2019, où il a reçu une Palme d’or pour l’ensemble de sa carrière des mains de sa fille Anouchka.
Réflexions sur la foi et l’amitié
Monseigneur Di Falco a évoqué la foi fluctuante de Delon, soulignant comment, malgré les doutes, les moments difficiles le ramenaient à une spiritualité personnelle.
Il a exprimé l’idée que, tout comme chacun d’entre nous, Alain Delon a dû « parier sur la confiance » pour aimer et entreprendre, ajoutant affectueusement : « Alain, le Christ t’aime ! » — un message que l’acteur aurait certainement apprécié.
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Une épitaphe personnelle et profonde
La citation choisie par Alain Delon pour son épitaphe, tirée des écrits d’Alfred de Musset, reflète une introspection sur sa vie :
« J’ai souffert avant, je me suis trompé quelques fois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. »
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Cette phrase a résonné parmi les convives, soulignant la sincérité avec laquelle il a vécu sa vie publique et privée.
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