Sous les projecteurs, Mika affiche une carrière brillante, des tubes planétaires et une popularité intacte depuis près de vingt ans.

Mais derrière cette réussite artistique se cache un début de parcours bien plus chaotique. Invité dans Quotidien ce vendredi 5 décembre, l’artiste a révélé pour la première fois avoir frôlé la catastrophe financière au moment où sa carrière explosait.
Aux côtés de son ami de longue date Marc-Olivier Fogiel, Mika est revenu sur les débuts fulgurants qui ont suivi le succès phénoménal de Relax, Take It Easy et de son album Life in Cartoon Motion, écoulé à 5,5 millions d’exemplaires dans le monde.

Pourtant, derrière cette ascension spectaculaire, le chanteur confie avoir pris des décisions trop ambitieuses, trop tôt, porté par l’enthousiasme et l’insouciance de ses 26 ans.
En 2008, grisé par la réussite, il se lance dans un défi démesuré : remplir le Parc des Princes. Un rêve fou… mais un gouffre financier.
« J’ai fait faillite ! », avoue-t-il aujourd’hui sans détour.
À l’époque, Mika dépense des sommes qu’il ne maîtrise pas encore, convaincu que le succès du premier album couvrira tout. Il n’en sera rien.
Un gouffre financier passé sous silence

Au moment de régler les factures colossales du show, l’artiste se retrouve incapable de payer. Malgré son statut, malgré les hits, il ne peut honorer les dépenses engagées.
« Je n’avais pas l’argent pour payer ce que j’avais dépensé… Une somme hallucinante que je ne connaissais même pas dans ma vie. »
Sa maison de disques américaine doit alors intervenir discrètement pour le protéger d’une faillite officielle. Une situation humiliante et stressante qu’il a longtemps gardée pour lui, avant de l’assumer publiquement dans l’émission de Yann Barthès.
Après cet épisode, Mika disparaît presque deux ans, le temps de se reconstruire artistiquement et financièrement. Il revient avec The Boy Who Knew Too Much, un album plus personnel, moins triomphal que le premier, vendu à 400 000 exemplaires en France et 2 millions dans le monde. Moins de faste, plus de maîtrise.
Ce revers est devenu une véritable leçon :
l’artiste veille désormais scrupuleusement à l’équilibre de ses projets et ne se laisse plus emporter par des dépenses disproportionnées.










