Le voile se lève (enfin) sur les cachets mirobolants du petit et grand écran français. Entre transparence rare et révélations qui piquent la curiosité – voire la jalousie –, Jean-Luc Azoulay n’a pas hésité à dévoiler, sur C8, les salaires de plusieurs stars du divertissement. Une immersion inattendue dans les coulisses du show-business français.
Producteur incontournable du paysage audiovisuel français, Jean-Luc Azoulay a joué carte sur table face à Jordan de Luxe dans l’émission Chez Jordan. À la question fatidique sur son salaire, il répond sans détour : « 5 000 à 6 000 euros par mois », auxquels s’ajoutent des droits d’auteur, variables selon les rediffusions et les projets du moment.
« Cela peut monter jusqu’à 60 000 euros sur les bons mois », admet-il calmement, illustrant une réalité bien connue dans le métier : l’irrégularité des revenus, compensée par les pics de succès. Ce système, qu’il compare à « un jeu de hasard », est celui qui régit une grande partie des carrières dans l’audiovisuel.
Le cas Azoulay démontre une chose : dans ce milieu, les coups d’éclat peuvent rapporter gros, mais ils exigent aussi une forme de résilience face aux creux de vague.
Laurent Ournac, l’un des mieux payés de la télévision ?
La conversation se tourne ensuite vers un visage bien connu des téléspectateurs : Laurent Ournac. Depuis des années, il incarne le personnage principal de Camping Paradis, une série qui continue d’attirer des millions de fidèles.
Lorsque l’animateur évoque un cachet de 100 000 euros par épisode, Jean-Luc Azoulay hésite… puis finit par lâcher : « Ce serait logique ». Sans confirmer mot pour mot, le producteur laisse donc entendre que l’acteur pourrait toucher des montants astronomiques, en lien direct avec le succès durable de la série.
Un chiffre qui, s’il est avéré, propulserait Ournac parmi les comédiens les mieux rémunérés du paysage télévisuel français. Ce genre de somme, peu courant même dans les plus grandes productions hexagonales, illustre à quel point certaines franchises deviennent de véritables machines à cash pour leurs têtes d’affiche.
Catherine Deneuve : la reine incontestée des cachets
Mais le sommet est atteint avec le cas de Catherine Deneuve. En abordant le film Les Liaisons Dangereuses, Jean-Luc Azoulay lâche la plus grosse révélation de l’émission : « Le plus gros salaire, c’était pour Catherine Deneuve : 500 000 euros. Mais elle les valait. »
Un demi-million d’euros pour un rôle. Un chiffre qui, même dans l’univers du cinéma, reste rare et impressionnant. Mais Azoulay balaie toute critique d’un revers de main : la notoriété, l’élégance, l’aura de Deneuve le justifient amplement. Cette déclaration met en lumière la hiérarchie nette qui subsiste dans les cachets de l’industrie culturelle française, entre les figures populaires de la télévision et les icônes intouchables du grand écran.
L’argent des stars, un sujet toujours sensible
Si ces confidences font parler, c’est aussi parce qu’elles touchent à un tabou persistant : le salaire des célébrités. Dans un contexte social souvent tendu, les révélations sur des cachets à six chiffres peuvent choquer, alimenter des polémiques, voire ternir des réputations. Mais elles révèlent aussi une réalité économique : le poids de l’image, du succès, et de la fidélité du public.
Entre transparence médiatique et malaise collectif, les salaires des stars continuent de fasciner autant qu’ils divisent. Et Jean-Luc Azoulay, en les évoquant, aura au moins eu le mérite de rappeler une évidence : dans ce milieu, tout se paie… y compris le silence.