La récente prise de position de Louis Sarkozy a relancé le débat autour de la sécurité routière et de la responsabilité individuelle.

À l’heure où son père, Nicolas Sarkozy, refait surface médiatiquement après sa brève incarcération, le jeune homme tente lui aussi d’occuper le terrain, quitte à provoquer la surprise. Depuis sa sortie de prison après 21 jours de détention liés à l’affaire du financement libyen de 2007, Nicolas Sarkozy multiplie déjà les interventions publiques. La publication éclair d’un ouvrage sur son passage en cellule a ravivé les critiques sur sa fascination pour la scène médiatique.
Ce goût de la visibilité semble d’ailleurs se retrouver chez son fils Louis, désormais engagé en politique, et prêt à avancer des idées percutantes pour exister par lui-même.
Un discours radical sur la sécurité routière

Invité au micro de RMC, Louis Sarkozy, candidat à la mairie de Menton, a tenu une série de propos étonnants sur le Code de la route. Selon lui, l’excès d’indications, de signalisations et de règles « infantilise » les conducteurs. Il estime que “l’assistanat tue les automobilistes”, une formule qui a immédiatement fait réagir.
Le jeune essayiste de 27 ans revendique « une immense simplification de nos routes » et suggère de supprimer feux rouges, lignes blanches et panneaux de signalisation pour redonner au conducteur une responsabilité totale.
L’exemple des « routes nues » mises en avant

Pour défendre sa vision, Louis Sarkozy cite le cas de Drachten, aux Pays-Bas, où la signalisation a été volontairement réduite. Selon lui, cette initiative aurait entraîné une baisse de 40 % des accidents, passant de huit incidents graves par an à un seul sur le carrefour principal.
Le concept de « naked roads » repose sur une idée simple : moins de règles visibles, plus d’attention. « Quand les gens sont responsabilisés, ils deviennent naturellement plus prudents », affirme-t-il, convaincu que l’absence de repères obligerait chacun à être attentif, prévoyant et respectueux.
Une expérimentation qu’il souhaite importer en France
Louis Sarkozy appelle désormais à tester ce modèle dans certaines zones françaises, prônant une implantation progressive : « Commençons petit et voyons ce que cela donne », insiste-t-il. Son plaidoyer repose sur une confiance profonde dans le comportement humain, qu’il juge plus fiable lorsqu’il n’est pas encadré par une signalisation omniprésente.










