À l’ère du numérique où les arnaques par téléphone, SMS ou email dominent, certains escrocs utilisent encore des méthodes plus directes pour tromper leurs victimes.
L’une de ces techniques, surnommée « l’arnaque à 5 euros », cible les automobilistes dans les stations-service.
Ce stratagème, loin d’être anodin, a déjà sévi aux alentours de Nantes et pourrait se propager dans d’autres régions, exploitant la générosité des personnes pour leur extorquer bien plus.
Cette escroquerie commence souvent de manière innocente : un inconnu approche les automobilistes pendant qu’ils font le plein.
Il prétend ne pas avoir de carte bancaire mais seulement un billet de 5 euros, suffisant à peine pour quelques litres de carburant.
Il demande alors si quelqu’un pourrait avancer les frais pour un remplissage partiel, promettant de remettre l’argent en espèces.
Cela peut paraître légitime, surtout dans les stations-service modernes qui n’acceptent pas toujours les paiements en espèces après certaines heures.
L’escalade de l’arnaque
Cependant, l’escroquerie ne s’arrête pas là. Une fois qu’un automobiliste accepte de l’aider, des complices rejoignent rapidement le premier escroc.
Selon des témoignages recueillis par Ouest-France, les malfrats encerclent alors la victime et la menacent, la forçant à payer non pas pour quelques litres, mais pour un plein complet.
Un conducteur a raconté avoir été physiquement contraint de continuer à tenir le pistolet de la pompe, résultant en une facture inattendue de 90 euros.
Pour se protéger de telles situations, la vigilance est essentielle. Il est recommandé de rester prudent et observateur lorsqu’on vous aborde avec une demande d’aide financière à une pompe à essence.
Bien que la nature humaine nous pousse à aider autrui, dans ces circonstances, il vaut mieux proposer d’alerter un employé de la station-service ou refuser poliment mais fermement.