Huit ans après la disparition de Johnny Hallyday, son héritage continue de façonner l’actualité culturelle et patrimoniale.

Entre projets cinématographiques ambitieux, gestion rigoureuse des biens et choix de vie assumés, Laeticia Hallyday œuvre à préserver la mémoire du Taulier tout en consolidant un équilibre financier et personnel encore scruté de près.
L’œuvre de Johnny Hallyday s’apprête à connaître une nouvelle vie sur grand écran. Deux biopics sont en préparation : l’un réalisé par Jalil Lespert, ancien compagnon de Laeticia Hallyday, l’autre, plus ambitieux encore, en deux volets, confié à Cédric Jimenez. Pour ce dernier projet, Laeticia Hallyday a joué un rôle clé en orientant le choix de l’interprète principal. Raphaël Quenard incarnera le rockeur, dans un récit qui traversera ses amours, de Sylvie Vartan à Adeline Blondieau, de Nathalie Baye jusqu’à sa rencontre déterminante avec celle qui deviendra sa dernière épouse.
Des revenus toujours liés au nom de Johnny

Laeticia Hallyday continue de percevoir des royalties issues du répertoire du chanteur, mais cette source n’est pas la seule à soutenir son train de vie. Selon Paris Match, la location de la villa Jade, à Saint-Barthélemy, représente également un apport financier important. Cette propriété d’exception, dotée de huit chambres, d’une salle de cinéma, d’une salle de sport, d’un jacuzzi et d’une piscine à débordement, engendre cependant des coûts considérables. Frais d’entretien, taxes foncières et assurances composent une équation financière lourde, qui impose une gestion constante.
Une installation durable loin de la France ?
La question d’un retour définitif en France semble aujourd’hui incertaine. Proche de Laeticia Hallyday, une source confie qu’elle n’aurait « pas forcément envie de revenir », évoquant des relations compliquées avec l’administration fiscale française. La veuve de Johnny réside majoritairement aux États-Unis, un pays auquel ses filles Jade et Joy sont très attachées, puisqu’elles en possèdent la nationalité. Une volonté qui, selon Paris Match, était également celle de Johnny Hallyday lui-même, qui aurait envisagé de devenir américain s’il avait vécu.
L’héritage musical, une vigilance permanente

Si Laeticia Hallyday vit désormais loin de la France, elle n’en demeure pas moins attentive à l’héritage artistique du Taulier. Sur scène, c’est David Hallyday qui fait vibrer le public en reprenant chaque soir les grands titres de son père lors de sa tournée. En coulisses, Laeticia veille à la cohérence et à la préservation de ce patrimoine musical, toujours cher à des millions de Français.
Des dettes fiscales enfin effacées
Au-delà de la légende, Johnny Hallyday a laissé derrière lui une situation financière complexe. En 2018, le fisc réclamait à sa veuve près de 36 millions d’euros. Sept ans plus tard, selon Paris Match, cette dette a été intégralement remboursée. Un long chemin, jalonné de décisions difficiles et de sacrifices patrimoniaux.
Des ventes et des négociations décisives
Pour apurer cette situation, Laeticia Hallyday a dû se séparer de biens emblématiques. La villa de Marnes-la-Coquette, la propriété d’Amalfi Drive à Pacific Palisades, mais aussi des véhicules de prestige — Rolls Royce, Lamborghini — et les célèbres motos de Johnny ont été vendus. Parallèlement, ses avocats ont obtenu la suppression de la double imposition entre la France et les États-Unis, un tournant décisif dans le règlement du contentieux.










