La glande de la prostate qui joue un rôle important dans l’éjaculation. Beaucoup de gens pensent qu’éjaculer fréquemment peut aider à réduire le risque de cancer de la prostate.
La prostate est une petite glande en forme de noix qui produit le liquide contenu dans le sperme et aide à expulser ce liquide pendant l’éjaculation.
À l’exception du cancer de la peau, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes aux États-Unis. En fait, environ 1 homme sur 9 recevra un diagnostic de cancer de la prostate à un moment donné de sa vie.
Étant donné que ce cancer est très répandu, il est important de connaître et de comprendre les facteurs de risque.
Cet article examine si l’éjaculation fréquente peut ou non réduire le risque de cancer de la prostate. Nous expliquons également certains autres facteurs de risque et pourquoi le dépistage est important.
Ce que disent les recherches et les scientifiques
Les mesures visant à réduire le risque de cancer comprennent souvent un grand nombre de choses à ne pas faire. C’est pourquoi on peut se réjouir d’apprendre qu’une chose que de nombreux hommes trouvent agréable peut contribuer à réduire le risque de cancer de la prostate.
Les chercheurs ne comprennent pas exactement pourquoi l’éjaculation fréquente pourrait offrir une protection contre le cancer de la prostate. Une théorie veut que l’éjaculation débarrasse la prostate des matières cancérigènes, des infections et des matières susceptibles de provoquer une inflammation.
Malgré des preuves solides en faveur de l’éjaculation fréquente, cette théorie reste controversée. Et les résultats sont contradictoires. La plus grande controverse concernant ces études porte sur l’âge auquel l’éjaculation se produit.
L’étude de 2008
Une étude de 2008 a révélé que les hommes étaient plus susceptibles de développer un cancer de la prostate s’ils étaient sexuellement très actifs dans la vingtaine et la trentaine. L’étude n’a pas non plus trouvé de preuve concluante que la masturbation présente un risque plus élevé que les rapports sexuels.