Le 9 décembre 2017 marquait un moment solennel pour la France, alors que des centaines de personnes se rassemblaient pour rendre un dernier hommage à Johnny Hallyday, décédé seulement quatre jours plus tôt.
Parmi la foule, une présence semblait éthérée, celle de Laura Smet, sa fille, qui, lors d’un entretien avec Paris Match, partageait son désarroi face à cette journée surréaliste.
Laura Smet, encore sous le choc, se remémorait les derniers mois de la vie de son père à Marnes-la-Coquette.
Elle confiait à Paris Match qu’elle avait été présente quotidiennement au chevet de son père, évoquant des moments de tension intense.
« Des échanges un peu violents » marquaient leurs derniers jours ensemble, révélant une relation complexe, exacerbée par la peur palpable de la mort qu’éprouvait Johnny.
Selon Laura, aujourd’hui mère de famille, Johnny n’était pas pleinement conscient de la gravité de son état, mais il avait très peur de la mort.
Les Secrets Douloureux
À mesure que novembre 2017 s’avançait, Johnny Hallyday luttait contre un cancer avancé, nécessitant des séances régulières de radiothérapie.
La douleur devenait si intense que même la morphine ne suffisait plus à le soulager. Laura raconte une nuit particulièrement angoissante, le 12, lorsque Laeticia Hallyday, sa femme, fut réveillée par les difficultés respiratoires de son mari.
Prise de panique, elle le conduisit d’urgence à la clinique Bizet à Paris. C’est là que Laura et David Hallyday apprirent que la fin était proche pour Johnny, une vérité que l’artiste ne connaîtrait jamais, épargné par le choix de sa famille de le garder dans l’ignorance des soins palliatifs à venir.
Une Connexion Indélébile
Chaque jour, Laura Smet se sent connectée à son père de manière mystérieuse, comme elle le partageait lors de l’interview. Le langage corporel, les envies subites, tout semblait être une manifestation de son père.
Le 15 juin 2019, le jour où elle se mariait et où Johnny aurait eu 76 ans, Laura entendit « Laura » à la radio.
C’était pour elle comme un message posthume de son père, l’assurant de sa présence en ce jour spécial.
Elle décrivait cette journée comme « complètement perchée », vécue sous le signe d’une connexion intangible mais puissante avec Johnny.