Alors qu’elle célébrait ses 97 ans dans la dignité et la bienveillance qui la caractérisent, Line Renaud a vu son nom traîné dans la boue par une figure sulfureuse du paysage médiatique : Pierre-Jean Chalençon.
L’ancien acheteur d’« Affaire conclue » a franchi une nouvelle ligne rouge en s’en prenant, avec une rare violence, à l’une des icônes les plus respectées de la culture française. C’est sur une terrasse parisienne, en compagnie de Sylvie Ortega, que Pierre-Jean Chalençon a de nouveau fait parler de lui – pour les pires raisons. À peine évoqué l’anniversaire de Line Renaud, il lâche, hilare : « J’espère que ce sera son dernier. » Une phrase glaçante, captée en vidéo et diffusée sur les réseaux sociaux, qui suscite une onde d’indignation.
Mais il ne s’arrête pas là. Dans une série d’enregistrements choquants, il profère des insultes grossières et sexistes, allant jusqu’à caricaturer un accent « africain » dans une mise en scène grotesque, ponctuée d’un bras d’honneur. À ce déferlement d’attaques verbales s’ajoute une publication sur son propre compte X (anciennement Twitter), où il cible Line Renaud, cette fois sans insultes mais dans un ton toujours agressif.
Une haine ancienne devenue obsessionnelle
Ce n’est pas la première fois que Pierre-Jean Chalençon s’attaque à Line Renaud, mais le niveau de violence atteint cette fois dépasse l’entendement. Depuis des années, il alimente une rancœur qu’il justifie en évoquant un prétendu abandon de Thierry Le Luron par la chanteuse, une accusation non vérifiée qu’il ressasse à l’envi. Ce ressentiment s’est peu à peu transformé en véritable obsession morbide, que même ses soutiens les plus indulgents commencent à juger inquiétante.
Un personnage médiatique en chute libre
Connu pour ses provocations à répétition, Chalençon avait déjà été écarté de France Télévisions en 2019, suite à une première salve de propos déplacés. Depuis, il enchaîne les controverses : dîners clandestins pendant le confinement, amitiés affichées avec Jean-Marie Le Pen ou Dieudonné, et désormais ces sorties haineuses contre Line Renaud. Chaque apparition publique semble n’être qu’une tentative de faire parler de lui, quitte à sombrer dans la vulgarité la plus abjecte.
Alors qu’il vient tout juste d’éviter de peu la vente aux enchères de son Palais Vivienne, on aurait pu s’attendre à un peu de discrétion ou de gratitude. Mais c’est au contraire un torrent d’invectives qu’il a préféré déverser sur une femme de 97 ans, reconnue pour son élégance, sa résilience, et son engagement indéfectible, notamment en faveur de la lutte contre le sida.
L’indignation grandit, les limites sont franchies
Ce dernier épisode dans la « saga Chalençon » suscite une vive émotion dans l’entourage de Line Renaud, même si elle-même n’a pas encore réagi publiquement. Beaucoup s’interrogent : jusqu’où ira-t-il ? Et surtout, pourquoi lui laisse-t-on encore une quelconque plateforme pour s’exprimer ?
Les réseaux sociaux, complices involontaires de cette mise en scène toxique, sont à nouveau montrés du doigt. Car ce qui est en jeu ici n’est pas la liberté d’expression, mais bien l’usage répétitif d’un discours haineux, misogyne et profondément irrespectueux. La parole de Pierre-Jean Chalençon n’est plus celle d’un provocateur : elle est devenue celle d’un homme en roue libre, hors de contrôle, dont la violence verbale ne peut plus être ignorée.
Le contraste saisissant avec une figure d’union
Face à ce déferlement de haine, Line Renaud incarne tout ce que Chalençon nie : la dignité, l’engagement, la mémoire vivante d’un siècle d’humanité et de culture. Depuis des décennies, elle n’a cessé de tendre la main, de rassembler, de se battre pour des causes justes, toujours dans le respect. Sa longévité n’est pas qu’un chiffre : c’est le témoignage d’une vie consacrée aux autres, dans l’ombre comme à la lumière.
En somme, cet épisode consternant ne fait que renforcer l’admiration que lui portent des millions de Français. Face à l’ignominie, Line Renaud reste debout, silencieuse, mais inébranlable. Et le mépris qu’on tente de lui jeter n’entache en rien l’affection collective qu’elle inspire, bien au contraire.