Jean Reno, à l’occasion de la sortie de son premier roman « Emma », partage des souvenirs intimes et réflexions lors d’une interview avec Paris Match.
Parmi ces confidences, l’acteur révèle une anecdote marquante avec Johnny Hallyday, qui lui a donné une précieuse leçon d’humilité.
De Nouveaux Horizons Littéraires
L’illustre acteur Jean Reno se lance dans une nouvelle aventure, celle d’écrivain, avec la publication de son premier roman intitulé Emma, prévu pour le 16 mai.
Cette transition du cinéma à la littérature lui donne l’occasion de s’ouvrir sur ses expériences et ses observations du monde artistique. « J’ai peu d’amis dans le métier, » confie-t-il, soulignant la solitude et les rivalités qui peuvent exister entre acteurs.
Une Industrie Fragmentée
Reno discute également des dynamiques complexes du cinéma français, où jalousies et envies entre comédiens prédominent souvent.
Il partage une idée qu’il avait eue avec Michel Piccoli : créer un club pour acteurs afin de renforcer les liens dans l’industrie.
« Et on s’est rendu compte que ce n’était pas possible. Peu de gens seraient venus, » regrette-t-il, illustrant la difficulté de créer de véritables amitiés dans ce milieu.
Une Carrière Florissante et des Amis Véritables
Malgré ces obstacles, Jean Reno a su s’imposer et devenir une star internationale, notamment grâce à son rôle dans Le Grand Bleu. Cependant, c’est son amitié avec Johnny Hallyday qui lui offre des moments de réflexion les plus sincères.
« Johnny, je viens d’acheter une Ferrari, » raconte Reno, à quoi Johnny répond avec une pointe d’humour et de sagesse: « ‘Moi, j’en ai eu sept’. » Cette réplique, bien que simple, porte en elle une leçon d’humilité puissante.
Leçon d’Humilité par Johnny Hallyday
L’anecdote continue avec une interaction franche entre les deux amis. Après la réponse de Johnny, Jean questionne, « Tu me dis ça pour me faire ch*er ? » et Johnny acquiesce.
C’était sa manière, selon Reno, de lui dire: « ‘Et alors ? Redescends, assieds-toi, on s’en fout.' » Cette réaction montre que, malgré sa fascination pour les belles voitures et objets, les véritables valeurs résident ailleurs.
Jean Reno conclut en exprimant son admiration et son affection pour Johnny Hallyday, un ami qui lui a appris à voir au-delà des apparences et des succès matériels. « Il avait raison. Je l’adorais. Un ami comme ça, c’est formidable, » dit-il, marquant le prof.