Dans un entretien exclusif accordé à Closer le 23 février, Jean-Luc Reichmann s’est ouvert avec une rare intensité sur son engagement profond en faveur de la protection de l’enfance. Le contexte était d’autant plus poignant que l’animateur a abordé sans détour les répercussions personnelles et professionnelles de l’affaire Quesada, un sujet qui continue de le marquer profondément.
Le présentateur, également acteur et co-créateur de la série « Léo Matteï, brigade des mineurs », a partagé ses réflexions sur l’importance cruciale de cette unité dédiée à la sauvegarde des plus jeunes. À travers ce rôle, il aspire à être pris au sérieux dans son plaidoyer contre les injustices faites aux enfants et dans son appel à une prise de conscience collective et gouvernementale accrue.
Reichmann, figure emblématique du paysage audiovisuel français, ne cache pas son engagement « pour l’enfance et pour l’acceptation des différences ». Il interpelle sur la nécessité d’une action renforcée pour protéger les jeunes en détresse, mentionnant également l’affaire Quesada comme un tournant douloureux dans sa carrière et sa vie personnelle.
L’affaire, qui a éclaté en 2020, impliquant un ancien champion de l’émission « Les 12 coups de midi », condamné pour détention d’images pédopornographiques, a été un choc pour l’animateur et le public. « C’était l’une des pires choses qui pouvaient m’arriver », confie Reichmann avec émotion, exprimant le bouleversement ressenti à la révélation des actes de Quesada.
Face aux interrogations et aux doutes, il souligne l’insidieuse réalité que représente la proximité avec un individu aux agissements répréhensibles, mettant en lumière la difficulté de détecter le danger caché derrière une façade médiatique.