Le vol Transavia reliant Biarritz à Marrakech a vécu un moment de grande frayeur le 29 novembre. Une fissure apparue sur le pare-brise du cockpit a obligé l’appareil à faire demi-tour en urgence. Si l’incident n’a fait aucun blessé, il a laissé une forte empreinte sur les passagers.

Une demi-heure après le décollage, les pilotes du Boeing 737 détectent plusieurs fissures sur le pare-brise du cockpit. L’équipage déclenche immédiatement les procédures d’urgence, annonce un retour vers Biarritz et entame une descente maîtrisée. Dans la cabine, la tension grimpe rapidement : les masques à oxygène tombent, les passagers comprennent la gravité de la situation et l’angoisse se propage en quelques secondes.
Des témoignages bouleversants de passagers sous le choc

Plusieurs voyageurs décrivent un moment d’effroi absolu. Yvan, 36 ans, confie : « Je me suis vu mourir. Je m’y étais préparé psychologiquement. » Le stress gagne également les membres du personnel, incapables de rassurer l’ensemble de la cabine. L’atterrissage, marqué par un “gros boum” selon un autre passager, laissera à tous le souvenir d’un épisode d’une rare intensité.
Une prise en charge rapide et un second vol affrété

Aucun blessé n’est recensé. Transavia, après avoir immobilisé l’avion, affrète un nouvel appareil dès le lendemain et prend en charge l’hébergement des voyageurs. La compagnie insiste sur sa priorité absolue : la sécurité, rappelant que les procédures ont été intégralement respectées par l’équipage. Les billets seront intégralement remboursés, conformément aux règles en vigueur.
Une situation rare… mais pas inédite dans l’aviation
Si l’origine de la fissure reste inconnue, ce type d’incident a déjà été observé. En octobre, un Boeing 737 MAX 8 d’United Airlines a dû se poser d’urgence à Salt Lake City après avoir été percuté par un ballon météo en plein vol. L’impact avait provoqué des éclats de verre dans le cockpit et blessé un pilote. La plupart des collisions en altitude concernent toutefois des oiseaux ou de la grêle, généralement à basse altitude, et demeurent sans conséquences graves grâce à la résistance des appareils.










