Un scandale a éclaté suite à un reportage diffusé par « Complément d’enquête » le 7 décembre, mettant en cause Gérard Depardieu lors d’un voyage en Corée du Nord en 2018.
Les propos de l’acteur, captés durant une visite dans un haras, ont provoqué une onde de choc en France et soulevé des questions sur l’intégrité du montage. Voici une analyse des événements et des controverses qui ont suivi.
Le documentaire diffusé en décembre dernier a mis en lumière des propos choquants attribués à Gérard Depardieu lors de la célébration des 70 ans du régime nord-coréen.
Durant une visite à un haras, l’acteur aurait tenu des propos déplacés concernant les jeunes cavalières, des commentaires qui ont immédiatement suscité l’indignation publique.
La séquence la plus controversée le montre commentant de manière inappropriée le comportement d’une jeune fille, ce qui a intensifié les réactions négatives à son égard.
Cette diffusion a entraîné une série de réactions en chaîne, y compris des défenses de la part de ceux présents lors du tournage, arguant que les images auraient été manipulées.
Défense et accusations de montage truqué
Suite à la polémique, des figures comme Yann Moix, présent durant le voyage, ont accusé le programme de montage frauduleux, remettant en question l’authenticité de la séquence diffusée.
Gérard Depardieu a également réagi en portant plainte contre France Télévisions, affirmant que le montage des images avait déformé la réalité des faits.
La défense de l’acteur s’appuie sur les témoignages de ceux impliqués dans la production du documentaire qui ont, lors de leurs auditions, présenté des incohérences et des contradictions.
Ces éléments ont ajouté une couche de doute quant à la véracité des accusations portées contre Depardieu.
Enquête et contradictions internes
Une enquête menée par le JDD a révélé que les membres de l’équipe de production avaient des versions divergentes des événements.
Anthony Dufour et Damien Fleurette, respectivement fondateur de Hikari Productions et réalisateur du documentaire, ont montré des signes de contradiction lors de leurs dépositions.
Des questions subsistent notamment sur le processus de sélection et de montage des séquences utilisées dans le reportage final.