Lors de l’émission « Touche pas à mon poste » diffusée le lundi 3 juin sur C8, Cyril Hanouna a exploré un sujet personnel et poignant en compagnie de ses chroniqueurs.
Ils ont discuté de la décision de Shiloh, la fille de Brad Pitt et Angelina Jolie, d’entreprendre des démarches pour ne plus porter le nom de son père. Ce sujet délicat a trouvé un écho particulier chez la chroniqueuse et romancière Géraldine Maillet, qui a partagé son expérience similaire.
Géraldine Maillet révèle son désir de changer de nom
Géraldine Maillet, confrontée à des souvenirs douloureux, a confié devant les caméras son souhait de changer de nom durant son adolescence. « À 18 ans, j’ai voulu changer de nom parce que ce n’est pas le nom de ma mère, mais celui de mon père, » a-t-elle expliqué.
Elle a poursuivi en révélant les raisons profondes de ce désir : « Mon père m’a abandonnée quand j’avais 5 ans. Je me suis toujours demandé pourquoi je devais porter son nom alors que c’est ma mère qui a tout fait pour moi, qui s’est battue pour moi. »
Une décision de garder son nom malgré tout
Malgré cette envie initiale de renoncer à son nom paternel, Géraldine a choisi de le garder, une décision qu’elle explique par le lien indélébile à son identité: « Au départ, je voulais le changer, puis finalement, je l’ai gardé car cela faisait partie de mon identité.
Et finalement, si j’étais connue ou si j’étais dans la lumière, il [son père] le verrait et il ne me reconnaîtrait pas. » Cyril Hanouna, touché par cette confession, a trouvé les mots de Géraldine particulièrement émouvants.
Les épreuves d’une enfance difficile et le refuge dans l’écriture
Géraldine Maillet avait déjà parlé de son enfance difficile dans une interview accordée à « Voici » en septembre 2019, où elle évoquait le départ de son père et la surdité soudaine de sa mère.
« Mon père nous a abandonnées quand j’avais 5 ans, et ma maman est devenue brutalement sourde quand j’avais 13 ans, » a-t-elle partagé. Cette épreuve a poussé sa mère à abandonner sa carrière de médecin pour devenir radiologue, seule spécialité ne nécessitant pas l’usage de l’ouïe.
Géraldine a trouvé dans l’écriture un moyen de soulager sa mère et de communiquer autrement. « Comme nous ne parlions pas la langue des signes à la maison, écrire a été ma façon de soulager ma mère, car lire sur les lèvres la fatiguait beaucoup.
Et j’ai réalisé qu’en écrivant, on dit des choses qu’on n’aurait jamais osé dire à l’oral. Je n’ai jamais cessé depuis, » a-t-elle conclu, soulignant le pouvoir libérateur et thérapeutique de l’écriture.
L’histoire de Géraldine Maillet, partagée ouvertement dans « Touche pas à mon poste », illustre la complexité des liens familiaux et le rôle cathartique que peut jouer l’expression créative face aux défis personnels.