Sept ans après sa disparition, Johnny Hallyday continue de fasciner et d’émouvoir ses fans avec la sortie d’un nouvel album live, enregistré lors d’un concert mémorable le 3 décembre 2011 à la Tour Eiffel.
Ce projet, révélé par Yarol Poupaud, guitariste et directeur artistique du légendaire chanteur, dans une interview accordée au JDD ce dimanche 15 décembre, plonge dans l’intimité scénique et personnelle de l’artiste.
L’annonce de cet album inédit a surpris et ravi les admirateurs de Johnny Hallyday, apportant une nouvelle pièce au vaste puzzle de sa carrière artistique.
Yarol Poupaud partage des détails poignants sur les performances scéniques de Johnny, révélant un homme vibrant d’émotions et de nervosité avant chaque montée sur scène.
« Le concert était au centre de tout. J’avais été étonné de voir qu’un artiste s’étant produit aussi souvent puisse encore avoir autant le trac, » confie-t-il.
Johnny, un artiste éternellement lié à son public
Au-delà de ses performances, Johnny était profondément affecté par les réactions du public et des médias, particulièrement à l’ère des réseaux sociaux.
Selon Poupaud, cette sensibilité exacerbée était une source de stress constant pour le chanteur, qui cherchait dans l’admiration de ses fans un remède à ses angoisses profondes.
« C’était un insomniaque bourré d’angoisses. Il avait sans cesse besoin d’être rassuré, » explique le guitariste.
La détermination de Johnny face à la maladie
Malgré une santé fragilisée par des années de lutte contre le cancer, Johnny n’a jamais renoncé à ce lien viscéral avec son public.
Yarol rappelle une performance particulièrement héroïque en juillet 2017, lorsqu’entre deux séances de chimiothérapie, il s’est joint à Jacques Dutronc et Eddy Mitchell pour la tournée des « Vieilles Canailles » à Carcassonne. Cet épisode témoigne de son incroyable résilience et de son engagement envers sa passion.
L’expertise de Poupaud révèle un Johnny méconnu
Poupaud évoque également sa première expérience en répétition avec Johnny, où il a découvert un artiste capable de ménager sa voix, avant de la déployer avec toute la puissance et la complexité nécessaires lors des concerts. « Johnny savait s’économiser, mais dès qu’il le fallait, il savait pousser le volume, » note-t-il.