En publiant Je tire ma révérence, son ultime album live sorti le 28 novembre, Sylvie Vartan a offert un dernier cadeau scénique à son public. Si la chanteuse met fin aux tournées, elle ne quitte pas pour autant la musique : des masterclass sont déjà prévues.

Invitée de C à vous le 2 décembre aux côtés de son fils David Hallyday, elle a livré de nouveaux souvenirs intimes, notamment sur un titre qui avait fortement déplu à Johnny Hallyday. Avec Je tire ma révérence, Sylvie Vartan immortalise une tournée symbolique et offre un condensé de ses plus grands succès : Comme un garçon, La Maritza, 2’35 de bonheur, Irrésistiblement et bien sûr La plus belle pour aller danser.
Ce dernier titre, écrit par Charles Aznavour en 1964, continue de marquer la carrière de l’artiste. Mais à l’époque, Johnny Hallyday, alors son fiancé de 19 ans, ne l’appréciait pas du tout.
« Il a fait une crise » : Johnny jaloux face à un tube devenu culte

Sur le plateau de C à vous, Sylvie Vartan a raconté que Johnny trouvait la chanson « trop osée ».
« Il était très jaloux. On était fiancés… Il a fait une crise : “Comment tu peux dire des choses comme ça ?” », se souvient-elle en souriant.
Une anecdote qui rappelle le caractère fougueux et possessif du Taulier, mais aussi la passion intense qui liait les deux artistes.
Un couple mythique, 52 duos et une histoire mouvementée
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday ont partagé bien plus qu’une carrière : 52 duos, une relation fusionnelle et chaotique, et la naissance de leur fils David.
La chanteuse a également évoqué, dans le documentaire Sylvie Vartan, vous et moi, la folie médiatique entourant leur mariage. Elle raconte avoir été dépassée par l’ampleur de l’événement :
« On pensait que ça resterait discret… et puis quand on est arrivés, c’était le chaos ! »
Un mariage sous tension et une peur pour les siens

La scène décrite par Sylvie Vartan est impressionnante : foule compacte, agitation, hystérie autour du jeune couple star.
Elle confie avoir été très inquiète pour sa famille :
« Il y avait une certaine violence… Mon père était souffrant, mes parents bousculés, ma grand-mère très âgée… Je m’inquiétais beaucoup pour eux. »
Un épisode qui témoigne de la dimension quasi mythologique du couple Hallyday-Vartan, pris malgré lui dans une spirale médiatique incontrôlable.










