Avant de devenir une icône du cinéma français, Alain Delon a d’abord été captivé par Brigitte Auber, rencontrée à Paris en 1956.
Cette relation, bien que moins médiatisée que celles avec Romy Schneider ou Mireille Darc, marque les premiers pas sentimentaux et professionnels de l’acteur.
À travers une conversation révélée dans un ouvrage de Bernard Violet, Brigitte Auber dévoile un Alain Delon encore méconnu du grand public, à la recherche de sa voie.
Rencontre initiale et premières impressions
Lorsqu’Alain Delon rencontre Brigitte Auber, il est un jeune homme tout juste rentré d’Indochine, plein d’ambition mais sans direction claire pour sa carrière.
Auber, déjà établie comme actrice, est frappée par le charisme et la beauté du jeune homme de 21 ans.
Leur relation commence dans les rues animées de Paris et se développe rapidement en une passion intense qui durera deux ans.
Des ambitions et des rêves partagés
Brigitte Auber se remémore dans l’entretien comment elle a perçu le jeune Delon, craignant que le milieu du cinéma ne le consume.
« Il n’y avait que cela qui l’intéressait, » dit-elle, soulignant son obsession pour la reconnaissance et le succès rapide.
Elle lui suggère alors d’explorer la photographie, espérant que ce métier plus discret pourrait lui convenir, mais Delon est irrémédiablement attiré par le feu des projecteurs.
Talent inné et début de carrière
La transition d’Alain Delon vers la comédie s’avère être un tournant. Sa première professeure, émerveillée par son potentiel, ne tarit pas d’éloges : « Il est doué comme c’est pas permis ! »
Brigitte Auber, de son côté, admire son charme et son aptitude à illuminer une pièce, qualités qui le feront bientôt briller à l’écran et capturer le cœur de millions de fans.
Tempérament et dualité
L’interview met également en lumière les complexités du caractère de Delon. Auber raconte comment il pouvait, avec son seul charme, apaiser une salle agitée, mais aussi se montrer explosif dans des situations anodines, comme une simple altercation dans la rue.
Ce tempérament volatile, bien que source de tension, semble également être l’un des moteurs de son intensité dramatique à l’écran.