Dans un revirement judiciaire notable, Hugo Auradou et Oscar Jégou, deux rugbymen français, ont été libérés de leur résidence surveillée en Argentine, soulevant des questions sur la solidité des preuves dans l’affaire de viol aggravé qui les implique.
Cette décision intervient après une analyse approfondie des éléments de l’enquête, révélant des contradictions et des doutes sur la version des faits présentée par la plaignante.
Les joueurs de rugby Hugo Auradou et Oscar Jégou ont été remis en liberté ce lundi 12 août 2024, après avoir été accusés d’un viol survenu début juillet dans un hôtel de Mendoza, en marge d’un match du XV de France.
Malgré leur libération, les autorités argentines ont pris la décision de retenir leurs passeports et de leur interdire tout contact avec la plaignante, tout en les maintenant sur le territoire argentin pour la durée de l’enquête.
Des contradictions et des preuves insuffisantes
La justice a motivé sa décision par l’absence d’éléments suffisants pour justifier une détention prolongée.
La procureure en charge du dossier a pointé du doigt les incohérences dans le récit de la plaignante et les preuves médicales qui ne corroborent pas certaines de ses allégations, comme les ecchymoses et les marques de morsures supposées.
Les examens médicaux et les témoignages ont joué un rôle clé dans cette décision. Le rapport médical indiquait que les blessures observées ne correspondaient pas à celles décrites par la plaignante.
Un message envoyé à une amie durant la nuit des faits a également été perçu comme contradictoire avec un comportement de victime de violence, ajoutant un doute significatif sur la version des faits présentée initialement.