Sacrée Miss France 2026 dans la nuit du 6 au 7 décembre, Hinaupoko Devèze a immédiatement captivé les téléspectateurs et embrasé les réseaux sociaux.
Au-delà du show télévisé et de son couronnement, la jeune Tahitienne de 23 ans fascine autant par son charisme que par un parcours personnel marqué par la résilience et l’affirmation de soi. Dès son élection, de nombreux internautes ont souligné sa ressemblance frappante avec Rihanna, relevant la similarité de leurs yeux et la forme de leur visage. Hinaupoko Devèze accueille ces comparaisons avec beaucoup de douceur : « On me dit souvent que je ressemble à Rihanna et c’est le plus beau compliment qu’on puisse me faire », confiait-elle à Télé-Loisirs. Pour elle, cette ressemblance dépend parfois du maquillage ou de la coiffure, mais entendre son nom associé à celui de l’icône mondiale reste une source de fierté.
Une Miss engagée, marquée par des années difficiles
Derrière son sourire lumineux, Hinaupoko Devèze porte un vécu qui explique son engagement pour la santé mentale. Elle a traversé un burn-out pendant ses études de droit, puis une dépression durant la pandémie. Son adolescence elle-même a été marquée par un manque de confiance en elle, alimenté par les moqueries sur son physique, sa grande taille ou sa voix grave. Elle raconte notamment un épisode humiliant : un professeur, en 5ᵉ, l’avait ridiculisée devant la classe en lançant : « Oh la girafe, tu la fermes ».
Des blessures anciennes, mais une force nouvelle
Ces remarques ont longtemps pesé sur elle. « On m’a fait beaucoup de réflexions sur ma taille, mes cheveux… Quand on est enfant, on veut ressembler aux autres », confie-t-elle. Avec le temps, elle a fini par mesurer que ses singularités étaient des forces, non des défauts. Cette prise de conscience a transformé sa relation au regard des autres et lui a permis de trouver une confiance plus solide.
Une revanche éclatante sur les moqueries du passé
Invitée sur le plateau du 13 heures de TF1, Hinaupoko Devèze a livré un message puissant, empreint d’émotion : « Regardez la girafe où elle est ! ». Cette phrase, prononcée avec fierté, sonne comme la revanche d’une jeune femme longtemps sous-estimée, qui a su dépasser ses peurs et s’imposer face à un public entier. Elle rappelle ainsi que sa victoire n’est pas seulement esthétique, mais profondément personnelle : un accomplissement forgé à travers les doutes, la persévérance et la reconstruction.
