Grandir dans l’ombre d’un couple ultra-médiatisé n’est pas une sinécure. Giulia Sarkozy, fille de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, découvre peu à peu le revers de la notoriété.
Si elle affirme sa personnalité et ses passions, notamment pour l’équitation, l’adolescente doit aussi composer avec la pression médiatique et les attaques sur les réseaux sociaux. Née de l’union de deux figures publiques parmi les plus exposées de France, Giulia Sarkozy voit sa vie scrutée dès son plus jeune âge. Bien qu’elle ne soit pas officiellement une personnalité publique, sa simple filiation suffit à attiser la curiosité. Aujourd’hui âgée de 13 ans, l’adolescente fait une entrée discrète mais remarquée dans l’univers des réseaux sociaux, où elle partage ses passions, en particulier pour l’équitation, discipline dans laquelle elle s’illustre avec détermination.
Égérie d’une marque équestre réputée, elle tente de tracer un chemin personnel, loin du tumulte politique ou des projecteurs du showbiz. Mais la jeune fille ne cache pas que le nom qu’elle porte peut parfois peser lourd.
Le poids d’un héritage trop visible
Dans une prise de parole relayée par Paris Match, Giulia a reconnu traverser une “période compliquée, pleine de remises en question”. Dans un message empreint de maturité, elle confie passer du temps à réfléchir à ses choix, à ses émotions, et à ce qu’elle aurait pu faire autrement. Une introspection précoce, probablement nourrie par l’exposition permanente et le regard incessant du public.
Elle ne mâche pas ses mots : « Il est vrai que la notoriété de mes parents peut parfois être un poids », déclare-t-elle avec lucidité. Cette franchise tranche avec l’image souvent lisse des enfants de célébrités, et révèle une sensibilité à fleur de peau, mais aussi une volonté de s’exprimer avec sincérité.
Une présence numérique à double tranchant
Très active sur Instagram, Giulia Sarkozy partage régulièrement des instants de sa vie, entre séances d’équitation, moments familiaux et réponses à ses abonnés. Cette exposition, si elle permet de construire une communauté bienveillante, la rend aussi vulnérable aux critiques et aux usurpations.
Dernier exemple en date : la création d’un faux compte TikTok prétendant être le sien. Réactive, Giulia a immédiatement démenti l’information, en publiant une capture du faux profil et un message sans équivoque : “PAS MOIIII”, en lettres capitales sur ses stories. À seulement 13 ans, elle montre déjà une capacité à défendre son image et à imposer ses limites, dans un monde numérique souvent impitoyable.
Un cocon familial protecteur face à la tempête médiatique
Malgré les remous que provoque parfois son patronyme, Giulia peut compter sur le soutien inébranlable de ses parents, qu’elle décrit comme très présents à ses côtés. Dans ses prises de parole, elle évoque une relation forte avec Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, loin des clichés que l’on pourrait avoir sur des figures publiques souvent décrites comme inaccessibles.
« Ils sont vraiment très présents pour moi », confie-t-elle, soulignant l’importance de ce cadre affectif dans une période où l’adolescence, déjà complexe en soi, se double d’un regard extérieur permanent.
Une personnalité en construction sous l’œil du public
Dans l’univers très codé des « fils et filles de », Giulia Sarkozy tente de s’imposer avec naturel et intelligence. Ni rebelle, ni effacée, elle construit son image avec prudence mais sans renoncer à ce qui fait sa personnalité : sa passion des chevaux, son franc-parler, et une sincérité qui étonne pour son âge.
Mais cette liberté d’expression, aussi rafraîchissante soit-elle, ne plaît pas à tout le monde. En s’exposant, elle s’expose aussi aux jugements, aux jalousies, aux moqueries. Un prix élevé à payer pour une jeune fille qui ne cherche pas la lumière, mais semble bien décidée à ne pas la fuir non plus.