Dans un entretien récent, Florent Manaudou, le nageur français multi-médaillé, a ouvert le voile sur une réalité souvent méconnue du grand public : malgré les apparences, les athlètes de haut niveau ne sont pas toujours aussi rémunérés qu’on pourrait l’imaginer.
Cette confession intervient dans un contexte où sa popularité est en hausse suite à son rôle marquant lors des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Florent Manaudou, âgé de 33 ans et frère de la célèbre Laure Manaudou, a abordé avec une rare franchise la question de sa rémunération mensuelle.
Ce sujet, souvent tabou dans le sport de haut niveau, révèle une précarité surprenante: malgré ses succès et sa notoriété croissante, le montant de son salaire reste modeste comparé à celui d’autres sportifs de disciplines plus médiatisées.
Le nageur a mis en lumière le contraste frappant entre les rémunérations dans différents sports.
Malgré des performances exceptionnelles, incluant deux médailles de bronze et le rôle de porte-drapeau à Paris 2024, il note que les nageurs ne sont pas aussi bien rémunérés que les joueurs de football ou de basketball. Cette situation souligne une certaine disparité dans le traitement des athlètes selon leur discipline.
Le Rôle Essentiel des Sponsors
Manaudou révèle que la majeure partie de ses revenus provient non pas de ses gains en compétition, mais de ses sponsors.
Voir cette publication sur Instagram
PUBLICITÉ:
Ces partenariats commerciaux sont cruciaux pour lui permettre de vivre confortablement. Il estime que 90 à 95% de ses revenus sont issus de ces soutiens externes, une révélation qui met en perspective la dépendance des sportifs vis-à-vis des contrats de sponsoring pour maintenir leur train de vie.
Concernant les primes directement liées aux performances, il explique qu’un nageur finaliste olympique non médaillé peut gagner entre 2 000 et 3 000 euros par mois de la part de son club.
Ces montants, bien que non négligeables, nécessitent souvent d’être complétés par les contributions des sponsors pour assurer une stabilité financière.