Au petit matin, dans un centre de tri du Finistère, une découverte bouleversante a interrompu le quotidien des agents.

Sur un tapis dédié aux emballages ménagers, un fœtus ou un nourrisson sans vie a été retrouvé, plongeant les équipes et les enquêteurs dans une sidération totale. Les autorités cherchent désormais à comprendre l’origine de ce drame.
Lundi, au début de matinée, les agents du centre TriGlaz, situé à Plouédern près de Brest, ont fait une découverte d’une extrême gravité : le corps d’un tout-petit sur un tapis de tri. Selon les premières informations publiées par Le Télégramme et confirmées par le parquet, il s’agirait d’un probable fœtus humain en état de conservation dégradé, présentant toutefois un développement avancé.
Pour les enquêteurs, cette situation est d’autant plus complexe que l’établissement reçoit des déchets provenant de plusieurs départements, notamment le Finistère, le Morbihan et les Côtes-d’Armor. Cette vaste zone de collecte rend l’identification du lieu d’origine particulièrement difficile.
Une enquête délicate confiée à la gendarmerie

Face à la gravité des faits, une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de recherches de Landerneau. Leur mission : déterminer les circonstances exactes qui ont conduit à la présence du corps dans la chaîne de tri.
Un examen médico-légal sera réalisé afin d’établir si l’enfant était un fœtus non arrivé à terme ou un nourrisson né vivant et considéré comme viable, comme l’a précisé le procureur Stéphane Kellenberger.
Ces conclusions seront essentielles pour orienter les investigations, qui devront retracer — autant que possible — le trajet du sac ou du contenant ayant convoyé le corps jusqu’au site.
Un choc profond pour les salariés du site
Le traumatisme est immense pour les agents présents au moment de la découverte. La direction de Sotraval, gestionnaire du site TriGlaz, a immédiatement interrompu l’activité pour la journée.
Afin d’accompagner les salariés, une cellule psychologique a été mise en place : une mesure indispensable tant l’épreuve a été éprouvante. Fabrice Jacob, président de Sotraval et maire de Guipavas, a salué la réactivité des équipes et rappelé la nécessité de soutenir tous les employés confrontés à ce drame inattendu.










