Venue promouvoir son nouvel album, Aya Nakamura a offert sur le plateau de « Quotidien » un moment aussi spontané qu’inattendu.

Détendue face à Yann Barthès, la chanteuse s’est livrée avec franchise, mêlant confidences personnelles, humour et répartie, révélant une facette plus intime de son parcours et de sa personnalité.
Au cours de cette émission, l’artiste française la plus écoutée au monde est apparue particulièrement à l’aise, venue présenter Destinée, son cinquième album. À 30 ans, alors qu’elle prépare trois dates au Stade de France en mai 2026, elle a répondu aux questions de l’animateur avec une liberté assumée qui a immédiatement séduit le public. Son naturel, sa vivacité et sa spontanéité ont rythmé un échange ponctué de révélations inattendues, confirmant une confiance grandissante dans les médias.
Un moment de malaise… et beaucoup d’humour

La séquence la plus marquante fut sans doute celle consacrée aux questions-réponses rapides. Interrogée sur son insulte préférée, Aya Nakamura a lancé sans détour : « Ferme ta bouche ! » Un silence amusé a traversé le plateau, tant la phrase pouvait sembler adressée à Yann Barthès lui-même. La chanteuse a aussitôt précisé qu’il s’agissait strictement de son expression favorite, non d’une invective. Elle a même expliqué préférer cette formule à “ferme ta gueule”, qu’elle juge plus élégante, preuve qu’elle manie l’ironie avec subtilité.
Une parole libre qui plaît au public
Cette franchise a conquis l’animateur, visiblement ravi par la décontraction de son invitée. Le public, lui, a applaudi la spontanéité d’une artiste qui refuse de se travestir, même lorsqu’il s’agit de répondre à des questions inhabituelles. Yann Barthès, amusé, aurait toutefois aimé en apprendre davantage sur ses talents cachés, invitation à laquelle la chanteuse n’a pas encore donné suite, laissant planer un mystère qu’elle cultive avec malice.
Aya Nakamura évoque sa maternité sans filtre

Au-delà de l’humour, la star de Pookie et Dégaine a également abordé des sujets plus personnels. Elle a confié être mère de deux enfants nés de deux pères différents, un choix encore mal perçu dans certaines familles. Elle a expliqué avoir longtemps ressenti une forme de culpabilité, évoquant “des a priori” liés aux jugements extérieurs. Aujourd’hui, toutefois, elle affirme ne plus se censurer et assumer pleinement son histoire.
Une libération personnelle assumée
« Chez nous, ça ne se fait pas. Genre, c’est très grave », a-t-elle expliqué, en évoquant le poids des traditions. Mais désormais, elle dit porter un regard plus serein sur sa situation, consciente que son parcours n’a rien d’exceptionnel ni de honteux. Se dire “plus libérée”, pour elle, signifie s’affranchir de normes qui l’empêchaient de vivre pleinement. Une déclaration qui résonne comme un message d’indépendance et d’émancipation, porté par une artiste qui revendique la liberté d’être elle-même.










