À l’approche des fêtes de fin d’année 2025, Gad Elmaleh poursuit une tournée intense avec son spectacle introspectif Lui-même, entre scènes françaises et représentations à l’international.

De passage à Paris, l’humoriste s’est confié longuement dans le podcast « Carla pour toi », révélant sans détour ses combats, ses fragilités et ses quêtes spirituelles. À 54 ans, Gad Elmaleh enchaîne les dates avec un rythme effréné. Après avoir joué à New York, Miami, Montréal et Londres, l’humoriste pose ses valises à Paris, où il se produit à l’Olympia puis aux Folies Bergère. Malgré cet emploi du temps serré, il a accepté l’invitation de Carla Ghebali, créatrice de contenus, pour un entretien d’une heure où il se livre avec une rare transparence.
Gad Elmaleh face à son passé d’addiction

Dès les premières minutes, la jeune podcasteuse aborde la période sombre durant laquelle l’humoriste consommait excessivement de l’alcool. Gad Elmaleh reconnaît sans détour que sa vie “d’après” est infiniment plus heureuse, évoquant une époque où les shots de vodka servaient de faux prétexte pour “s’échauffer la voix”. Il admet surtout boire après les spectacles, lors de retours en voiture où il finissait seul une bouteille de vin rouge. Une solitude pesante, qu’il décrit aujourd’hui avec recul et lucidité.
Un échange inattendu autour du 7 octobre et de la spiritualité

L’entretien glisse ensuite vers des sujets plus intimes : les attaques du Hamas du 7 octobre 2023, la religion, la quête de sens. Gad Elmaleh confie étudier le Talmud chaque dimanche, témoignant d’un rapport profond et réfléchi à la spiritualité. Carla Ghebali l’interroge alors sur son film Reste un peu et sur son attachement à la Vierge Marie, allant jusqu’à lui demander : « Donc, tu es juif ? Tu ne t’es jamais converti ? » Une question qui laisse l’humoriste sans voix pendant un instant.
Une réponse teintée d’ironie et de sincérité
Surpris, Gad Elmaleh choisit l’humour pour dissiper le malaise : « Quand j’ai fait Chouchou, je suis redevenu un homme… », plaisante-t-il. Puis il clarifie sa pensée : s’il n’est pas catholique, il reste profondément touché par la figure de la Vierge Marie, qu’il décrit comme un symbole absolu de pureté. Il confie entrer régulièrement dans des églises, affirmant que cette attirance spirituelle « n’est pas incompatible » avec son identité juive. Une ouverture qui résume bien la complexité et la richesse de son parcours intérieur.










