Thierry Ardisson s’est éteint à l’âge de 76 ans, laissant derrière lui une empreinte indélébile dans le paysage audiovisuel français. Au-delà de sa carrière flamboyante, sa disparition révèle aussi les liens profonds qu’il entretenait avec sa famille recomposée, et notamment avec son beau-fils, le jeune footballeur Sékou Mara.
Ce lundi 14 juillet, c’est avec une grande émotion qu’Audrey Crespo-Mara a annoncé à l’AFP le décès de son mari, Thierry Ardisson. L’animateur, connu pour son style tranchant et son élégance tout en noir, laisse derrière lui trois enfants et une dernière épouse aimante, restée à ses côtés jusqu’à la fin. Il avait épousé la journaliste en 2014, cinq ans après leur rencontre sur le plateau de LCI, où le coup de foudre avait été immédiat.
La vie sentimentale de Thierry Ardisson fut marquée par trois mariages : le premier avec Christiane Bergognon, celle qui lui a littéralement sauvé la vie à deux reprises ; le second avec Béatrice Loustalan, mère de ses trois enfants, Manon, Ninon et Gaston ; et enfin Audrey Crespo-Mara, avec qui il partageait ses dernières années, dans un équilibre familial étendu et soudé.
Sékou Mara, le gendre prodige du football français
En épousant Audrey Crespo-Mara, Ardisson est aussi devenu le beau-père de deux garçons, dont l’un s’est illustré bien au-delà du cercle familial. Sékou Mara, né en 2002, est aujourd’hui un nom qui résonne dans le monde du football. L’attaquant du RC Strasbourg, formé au célèbre institut de Clairefontaine, a débuté sa carrière professionnelle aux Girondins de Bordeaux, avant de traverser la Manche pour jouer à Southampton en Premier League.
Revenu en France en 2024, le jeune prodige s’est imposé dans l’effectif de Strasbourg, poursuivant une trajectoire prometteuse. Selon le site Foot Mercato, il percevrait un salaire de 150 000 euros mensuels, un chiffre qui témoigne de sa place croissante dans l’univers du ballon rond.
Un lien affectif discret mais puissant
Malgré son image publique parfois provocatrice, Thierry Ardisson entretenait des liens profonds avec les enfants d’Audrey Crespo-Mara. Dans une interview accordée à TV Magazine, la journaliste révélait : « Thierry ne remplace pas leur père, mais, quand ils ont eu besoin de lui, il a toujours été là. » Une déclaration qui souligne la bienveillance discrète de l’animateur dans la sphère privée.
Ce lien est également illustré par une anecdote que Thierry Ardisson avait lui-même racontée sur France 5 dans l’émission C Médiatique. Interrogé sur sa dernière émotion forte, il avait confié, les yeux brillants : « J’ai eu les larmes aux yeux hier soir au Parc des Princes parce que le fils d’Audrey a marqué le but de Strasbourg contre le PSG. » Un moment de fierté simple, sincère, qui témoigne de l’attachement réel qu’il portait à Sékou.
Un héritage personnel à la hauteur du professionnel
Si Thierry Ardisson laisse derrière lui une œuvre télévisuelle marquante, faite d’audace, de débats sans filtre et de confidences de stars, il emporte aussi avec lui l’image d’un homme profondément attaché aux siens. Ce rôle de figure paternelle élargie, qu’il n’a jamais revendiqué avec emphase, il l’a pourtant exercé avec constance et tendresse.
Dans les heures qui ont suivi l’annonce de son décès, les hommages se sont multipliés, saluant tant l’animateur charismatique que l’homme sensible qu’il était en privé. Son dernier chapitre familial, tissé aux côtés d’Audrey Crespo-Mara et de ses enfants, ajoute une dimension touchante à une vie déjà bien remplie.
