Ce jeudi 18 avril, de nouvelles investigations ont été lancées à Cagnac-les-Mines ainsi que dans ses environs, dans l’espoir de retrouver des indices sur la disparition de Delphine Jubillar, infirmière et mère de famille dont la trace s’est perdue en décembre 2020. Selon La Dépêche, les fouilles d’aujourd’hui se déploient sous un ciel chargé d’interrogations et d’espoirs renouvelés.
L’affaire, qui captive l’attention depuis près de quatre ans, semble s’étirer dans le temps sans aboutissement concret. Delphine Jubillar demeure introuvable, et les investigations persistent, portées par l’acharnement des autorités judiciaires et la détresse d’une famille éplorée.
Au cœur de cette énigme, Cédric Jubillar, le mari, demeure le principal suspect. Bien qu’il réfute toute implication, il est maintenu en détention provisoire, un point qui ne cesse de nourrir les débats et les spéculations.
Les fouilles de ce jour ont rassemblé une force significative : une trentaine de militaires des compagnies locales d’Albi et de Gaillac étaient présents dès l’aube pour sécuriser la zone, restreignant l’accès aux seuls riverains en possession d’une autorisation formelle.
Le dispositif incluait aussi des enquêteurs spécialisés de la Section de Recherches de Toulouse, épaulés par une trentaine de réservistes. Un chien entraîné à détecter les restes humains a également été engagé, renforçant ainsi les moyens mis en œuvre pour percer le mystère de cette disparition.
Par ailleurs, ces opérations ont été étendues jusqu’au lieu-dit « La Soulié », proche du lac des Homps et du musée-mine de Cagnac, déjà scrutés lors des recherches antérieures en 2022 et 2023. L’intérêt renouvelé pour cette zone découle partiellement des déclarations faites par une voyante en 2022, affirmant que Delphine aurait été retenue captive dans un vide sanitaire. Ces propos, initialement reçus avec scepticisme, ont conduit à une exploration approfondie pour évaluer leur véracité.