Sur les routes françaises, une menace inattendue prend de l’ampleur : de faux policiers profitent de la nuit et de l’effet de surprise pour détrousser des automobilistes crédules.

Une mise en scène minutieuse, des gestes d’autorité et un gyrophare improvisé suffisent souvent à piéger les conducteurs. Pourtant, certains signes permettent de démasquer ces imposteurs en quelques secondes. Les « pirates de la route » misent sur la panique pour piéger leurs victimes. Dans l’obscurité, un simple gyrophare bleu et un comportement autoritaire suffisent à créer l’illusion. Leur objectif est toujours le même : vous faire sortir du véhicule ou ouvrir la vitre pour s’emparer de vos effets personnels, sous couvert d’un faux contrôle. Ils profitent du stress pour fouiller sacs, portefeuilles ou téléphones avant de s’enfuir, parfois même en tentant un car-jacking.
Le signe qui ne trompe jamais : l’exigence de cash

Un détail permet pourtant de repérer instantanément l’arnaque : un vrai policier ne demande JAMAIS de payer une amende en espèces sur le bord de la route. Les forces de l’ordre utilisent des dispositifs électroniques et les contraventions sont envoyées à domicile. Toute demande de cash au motif d’éviter un retrait de points, une fourrière ou une “consigne” est une escroquerie. Face à cette exigence, verrouillez vos portes et appelez immédiatement le 17.
Des indices visuels qui devraient vous alerter
Au-delà de la demande d’argent, certains détails trahissent presque toujours les imposteurs. Les chaussures, souvent des baskets voyantes, contrastent avec les rangers officielles. Leur comportement nerveux, leurs regards fuyants ou leur insistance à fouiller vos affaires sont autant de signes suspects. Un vrai contrôle suit un protocole strict : présentation, demande des papiers, et non intrusion désordonnée dans votre véhicule. S’équiper d’une dashcam constitue aujourd’hui une protection précieuse et dissuasive.
Les bons réflexes pour rester en sécurité et vos recours

En cas de doute, restez dans votre voiture et verrouillez les portières. N’entrouvrez la vitre que de quelques millimètres et demandez la carte professionnelle, obligatoirement plastifiée et infalsifiable. Si l’individu refuse ou devient agressif, partez lentement vers un endroit fréquenté tout en appelant le 17.
Si le vol a eu lieu, vérifiez votre assurance : seuls certains contrats “tous risques” couvrent le vol d’objets personnels. Déposez plainte sans attendre, car ces actes relèvent à la fois du vol aggravé et de l’usurpation de fonction publique. L’assistance d’un avocat spécialisé peut être déterminante pour obtenir une indemnisation, notamment si les auteurs ne sont pas retrouvés.










